Arnaque. Des tomates pas si italiennes que ça

Fin avril, 4 400 tonnes de conserves de tomates et autres produits dérivés ont été saisies par les forces de l’ordre transalpines en Toscane. Vendus comme 100 % italiens, ces aliments étaient en réalité concoctés en mélangeant des fruits locaux avec d’autres importés.

C’est l’un des symboles culinaires par excellence de l’Italie. La tomate est un produit phare de l’industrie agroalimentaire transalpine, et nombreuses sont les marques qui exportent ces fruits sous forme de conserves, en n’oubliant jamais de souligner sur leur packaging qu’il s’agit d’un aliment “100 % italien”. Pourtant, cet argument de marketing peut parfois se révéler mensonger, comme dans le cas de la marque Petti, secouée par un scandale dont La Repubblica nous révèle les contours.

Fin avril, apprend-on, “plus de 4 400 tonnes de tomates Petti ont été saisies par les forces de l’ordre italiennes”. Celles-ci, poursuit le quotidien romain, “étaient vendues, surtout sous forme de conserves, avec un étiquetage indiquant qu’il s’agissait de ‘tomates 100 % italiennes’, voire ‘100 % toscanes’”.

Mais en réalité, ces produits contiendraient un pourcentage important de concentré d’origine étrangère, issu de tomates cultivées à l’extérieur de l’Union européenne.”

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Ainsi, six personnes sont désormais accusées de fraude, et la presse italienne s’inquiète pour l’avenir des travailleurs de l’entreprise Petti, qui, quelles que soient les conclusions de l’enquête, subira forcément des répercussions au niveau de son image de marque. “C’est un coup dur pour l’argumentaire de l’entreprise”, attaque le média italien, qui rappelle la manière dont le site de l’entreprise met en valeur la provenance certifiée du produit, récolté et transformé directement en Toscane.

“Sauvegarder la

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