Armes et traité de sécurité, des promesses de Macron qui rassurent Kiev

“La France se prépare à signer un traité avec l’Ukraine sur des garanties de sécurité – un traité bilatéral qui contribuera à renforcer la protection de l’Ukraine contre la Russie, dans le but d’empêcher de futures agressions de la part de Moscou”, constate l’hebdomadaire Dzerkalo Tyjnia dans son commentaire sur la conférence de presse d’Emmanuel Macron.

Concrètement, Emmanuel Macron a déclaré que “l’Ukraine [allait] recevoir 40 nouveaux missiles Scalp à longue portée et plusieurs centaines de bombes. Il a également évoqué le succès de l’industrie [française], qui va permettre de livrer davantage d’équipements militaires à l’Ukraine, entre autres des canons Caesar”, dont “la production a triplé au cours de l’année dernière”, souligne l’hebdomadaire dans un autre article.

Evropeïska Pravda, la page consacrée par le site Oukraïnska Pravda aux questions liées à l’intégration européenne, rappelle que “la France a déjà livré à Kiev une cinquantaine de missiles Scalp”, lesquels, précise le quotidien de Lviv Vyssokiy Zamok, sont “analogues aux Storm Shadow britanniques et prévus pour frapper des cibles immobiles à longue distance, en particulier des objectifs stratégiques situés derrière la ligne de front : centres de commandement, réserves de munitions ou nœuds logistiques”.

Le ministre de la Défense ukrainien, Roustem Oumerov, doit en outre arriver à Paris le 18 janvier, en lien avec la future visite de Macron en Ukraine. Le traité bilatéral portant sur des garanties de sécurité est au cœur de ces rencontres, assure Evropeïska Pravda, qui ajoute :

“Ce traité de sécurité est parmi les premiers de ceux que l’Ukraine espère conclure avec ses partenaires.”

“Parmi les premiers”, car, dans ce domaine-là comme dans d’autres depuis février 2022, la Grande-Bretagne est en pointe. “Dans le monde, affirme ainsi Evropeïska Pravda, il se trouve des États qui, pendant l’agression à grande échelle menée par la Fédération de Russie, ont envoyé une aide militaire à l’Ukraine sans attendre Washington, contrairement à la position prudente des États-Unis. Ces pays-là se comptent sur les doigts d’une main. Et le premier, c’est la Grande-Bretagne.”

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