Des armes de guerre et des explosifs saisis chez des survivalistes d'ultra-droite

La police a saisi des armes de guerre chez des survivalistes - Getty Images/iStockphoto

Ce lundi 18 octobre, d’importants effectifs de police ont mené une opération anti-terroriste dans un magasin et chez trois survivalistes d’ultra-droite. Ils y ont saisi plusieurs armes de guerre, des grenades et 2 500 munitions.

Joli coup de filet anti-terroriste à Saint-Etienne, dans la Loire. Ce lundi 18 octobre, une importante opération de police a permis aux forces de l’ordre de saisir un véritable arsenal de guerre chez trois militants survivalistes d’ultra-droite, rapporte le site Actu.fr. Deux hommes et une femme ont été arrêtés dans le cadre de cette vaste descente qui a porté sur un magasin et trois logements.

Deux colonnes d’assaut de la BRI de Lyon et de l’antenne RAID de Lyon ainsi que des effectifs de la DGSI ont pris part à cette opération exceptionnelle dirigée par la police judiciaire de Saint-Etienne et le groupe de lutte anti-terroriste de Lyon. Très préparées et lourdement équipées, ces unités ont trouvé un pistolet mitrailleur, un fusil d’assaut, deux fusils à pompe, trois grenades, plus de 2 500 munitions et des plants de cannabis. L’ensemble de ces saisies était réparti entre un magasin et les appartements des trois suspects, tous des survivalistes affiliés à l’ultra-droite.

Casiers vierges, armes prêtes à l’emploi

Aussi étonnant que cela puisse paraître, les trois suspects interpellés ont des profils plutôt différents les uns des autres. Celui désigné comme “S.M.” par le site d'actualité est né en 1989, serait le leader du groupe et aurait joué un rôle crucial dans l’achat des armes. La femme, appelée “P.M.” est né en 1972. Enfin, “T.N”. est né en 1999. Aucun d’eux n’avait de casier judiciaire avant cette spectaculaire opération de police. Le premier a été placé en détention provisoire tandis que les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils font l’objet de nombreux chefs d’inculpation, tous liés à la détention et l’achat d’armes.

Certaines de ses armes étaient d’ailleurs chargées et prêtes à l’usage, ce qui laisse penser qu'ils prévoyaient peut-être passer à l’acte rapidement. Ce qui n’a pas empêché le tribunal national anti-terroriste de passer la main à son homologue de Saint-Etienne. “T.N.”, le plus jeune d’entre eux comparaîtra aussi usage illégal de stupéfiant puisque les plants de cannabis se trouvaient chez lui.

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