Ariana Grande, l’idole des très très jeunes

Icône de la chaîne de télévision Nickelodeon, la chanteuse floridienne de 23 ans qui était en concert lundi soir à Manchester est surtout écoutée par des ados et des enfants.

Une Mariah Carey de poche. Voilà comment on a pris l’habitude de qualifier - affectueusement - Ariana Grande. Petite souris (1,55 mètre), passée pro très jeune sur les planches de Broadway, cette Floridienne de 23 ans (mais qui en fait huit de moins) est issue de la classe moyenne, de parents d’origine italienne. Prénommée d’après un personnage de dessin animé (Oriana, princesse chantante dans le long métrage Félix le chat), elle est dotée d’une voix singulièrement athlétique pour l’époque et incarne depuis la sortie de son premier album, Yours Truly, en 2013, l’extrémité juvénile de la pop américaine. En dépit d’amours musicales à rebours de l’air du temps - décidément bubble gum - et volontiers nostalgiques (le r’n’b vintage de Whitney Houston, ou Christina Aguilera, dont elle reprenait les chansons a cappella devant sa webcam YouTube entre deux prises pour la série pour ados Victorious), Ariana Grande est ainsi surtout écoutée par des adolescents et des enfants qui sont le cœur de cible de la chaîne Nickelodeon, dont elle a été une icône avant de prendre son envol comme chanteuse.

Fleur bleue. Ariana Grande, dont le demi-frère Frankie est ouvertement homosexuel, se dit volontiers «très sensible à la cause LGBT», ce qui lui vaut entrée au club des icônes gays. Pour autant, ses fans les plus dévoués se sont surnommés les «Arianators». Ils ont majoritairement entre 12 et 18 ans, c’est-à-dire qu’ils sont plus proches en âge et en goûts de ceux de Violetta, Selena Gomez ou Harry Styles que les publics plus élargis et adultes de Rihanna ou de Beyoncé. Sur Twitter, ils font suivre leurs messages post-attentat par des cœurs brisés. Et les images de la foule s’échappant de l’Arena de Manchester le confirment : les fans d’Ariana Grande sont jeunes, très jeunes, des «bébés» dans la catégorie public de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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