Argentine : une grève générale pour dénoncer le programme d'austérité du président Javier Milei

Lancée par plusieurs syndicats, la grève générale a été suivie jeudi en Argentine, avec notamment une grande partie des transports en commun de Buenos Aires à l'arrêt. La mobilisation vise à dénoncer le programme d'austérité du président ultralibéral Javier Milei, au pouvoir depuis cinq mois.

L'Argentine a vécu, jeudi 9 mai, sa deuxième grève générale en à peine cinq mois de gouvernement Javier Milei, signe que la rue hausse le ton face au président ultralibéral, toujours droit dans son programme d'austérité, aux premiers résultats ambivalents.

Ni trains, ni bus, ni métro durant 24 heures : la capitale Buenos Aires devrait sonner creux sans une grande partie des 3 millions de personnes qui y transitent chaque jour, la majorité en transports en commun. Et les liaisons avec les provinces argentines s'annoncent également difficiles étant donné que 400 vols environ seront annulés, affectant 70 000 passagers, selon l'Association latino-américaine du transport aérien.

"La grève n'a pas de force", a clamé la ministre de la Sécurité Patricia Bullrich, qui a dénoncé des cas de caillassages de bus qui circulaient. Son homologue des Transports a affirmé que les transports publics fonctionnaient à 40 %.

Le gouvernement a aussi cité l'étude d'une université privée, UADE, selon laquelle les 24 h de grève auront coûté un demi-milliard de dollars à l'économie.

Avec AFP


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