Après la «shrinkflation», voici désormais… la «stretchflation»

Le gouvernement a sévi sur la pratique de la «shrinkflation». Il devrait sans doute bientôt faire de même pour la «stretchflation». La première pratique est désormais connue de tous : les industriels ne changent pas le prix de leurs produits dans les rayons. En revanche, le grammage diminue. Résultat : les Français payent les mêmes tarifs pour leurs produits habituels, mais pour une quantité diminuée… Sans qu’ils s'en soient rendu compte. À compter du 1ᵉʳ juillet, les grandes enseignes auront l’obligation d’afficher publiquement les produits concernés par cette pratique injuste.

Mais les industriels ne se sont pas arrêtés là ! À l’inverse, on voit maintenant débarquer la pratique de la «stretchflation». Qu’est-ce que c’est ? C’est tout bêtement le fait d’avoir augmenté, cette fois-ci, la quantité d’un produit et d’avoir donc augmenté son prix également. Seulement, certains revoient leurs prix à la hausse de façon… exagérée.

Comme le relaye le journaliste spécialiste de la grande distribution, Olivier Dauvers, sur son site, plusieurs exemples pour le moins flagrants. Chez Intermarché par exemple, la gamme «Original Bun’s» de McCain était vendue 2,93 euros les 400 grammes. Aujourd’hui, les clients peuvent choisir un format plus généreux de 460 grammes pour… 3,99 euros. Soit 60 grammes de plus pour 1,06 euro. Disproportionné, n’est-ce pas ? D’autant que, pour aller plus loin, sur le produit de l’ancienne gamme de 400 grammes, au kilo, le produit revient à 7,33 euros. Pour le format (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Découvrez où sont les prix les plus bas dans la grande distribution
Pourquoi la FNSEA appelle-t-elle à retirer le miel asiatique des rayons ?
Après les colis mystères, la revente de bagages perdus a le vent en poupe… mais gare à l'arnaque
Voici les villes où il faut partir en vacances pour éviter les fortes chaleurs
Aroma-Zone, Normal : ces enseignes font fureur dans le nouveau centre commercial de La Défense