Après le remaniement, Olivier Véran envisage de redevenir député de l’Isère

Olivier Véran lors de sa passation avec Prisca Thevenot à l’Hôtel de Castries ce vendredi 12 janvier.
Capture Olivier Véran lors de sa passation avec Prisca Thevenot à l’Hôtel de Castries ce vendredi 12 janvier.

POLITIQUE - Retour au palais Bourbon pour l’ancien porte-parole ? Lors de la passation de pouvoir en compagnie de sa successeure Prisca Thévenot, ce vendredi 12 janvier, le désormais ex-porte-parole du gouvernement Olivier Véran a laissé entendre qu’il pourrait retrouver les bancs de l’Assemblée nationale. Un choix que vient déjà de faire Élisabeth Borne à la suite de son départ de Matignon.

« Je redeviens, dans quelques semaines, député de ma magnifique circonscription urbaine et montagneuse de Grenoble et de la proche vallée du Grésivaudan », a déclaré celui qui a fait son entrée au gouvernement en 2020 au ministère de la Santé, en pleine crise du Covid. « J’aime la politique comme les marins sont appelés par les mers. J’aime l’action publique comme j’ai chéri la médecine. J’aime la France, ce petit cœur battant du monde, et par-dessus tout j’aime les Français. »

« Affronter le populisme »

Plus loin dans son discours, Olivier Véran a ajouté qu’il comptait « continuer à affronter le populisme, l’extrême droite, qui sont un poison pour notre pays et nos démocraties ». Une allusion au combat anti-RN qu’il a souhaité incarner au gouvernement… et que certains verront peut-être comme un indice sur son lieu d’atterrissage.

Car depuis la nomination du chef des eurodéputés macronistes, Stéphane Séjournée, au ministère des Affaires étrangères, le nom de l’ancien porte-parole circule comme potentielle tête de liste aux élections européennes. Si tel est le cas, Olivier Véran aura à ferrailler contre le Rassemblement national et Jordan Bardella, qui caracolent en tête des sondages. Ce qui lui permettrait, comme il le souhaite, de « continuer à affronter le populisme » et « l’extrême droite ».

À voir également sur Le HuffPost :

Remaniement : Stéphane Séjourné ministre des Affaires étrangères de Gabriel Attal, Catherine Colonna remerciée

Pour Prisca Thévenot, « rien de pire » qu’un Service national universel forcé pour la jeunesse