Après Les Pépites, ce réalisateur sélectionné à Cannes vous invite à un nouveau voyage
Voyage inoubliable, devoir de mémoire
“En 1899, les frères Lumière envoient leur opérateur Gabriel Veyre tourner des images dans l’empire colonial français. Au Cambodge, il filme le Ballet royal.”
C’est sur ces quelques mots de contexte que s’ouvre La Beauté du geste, et dans le même temps, le voyage de ses spectateurs qui les entraînera à travers l’espace et le temps pour découvrir le Ballet royal cambodgien.
Une tradition dont l’histoire et la pratique semblent encore aujourd’hui assez lointaines aux populations occidentales. Pourtant, comme le rappelle habilement l’introduction du long-métrage, le Cambodge a demeuré près d’un siècle sous la protection de l’État français, doublant donc l’intérêt historique et artistique de ce documentaire.
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Filmés avec une délicatesse égalant celle du Ballet royal cambodgien, les mouvements des danseuses autant que les éléments d’archives, croquis préparatoires colorés d’aquarelle ou étoffes centenaires, se dévoilent devant les yeux ébahis des spectateurs comme autant de trésors exotiques. Pourtant, l’influence de cet art ancestral sur la culture occidentale est in…