Après les orages meurtriers en Corse, l’état de catastrophe naturelle reconnu

Gérald Darmanin sur le camping de La Pinède à Calvi en Corse le 19 août, au lendemain des violents orages qui ont coûté la vie à 5 personnes.
EMMANUEL DUNAND / AFP Gérald Darmanin sur le camping de La Pinède à Calvi en Corse le 19 août, au lendemain des violents orages qui ont coûté la vie à 5 personnes.

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Gérald Darmanin sur le camping de La Pinède à Calvi en Corse le 19 août, au lendemain des violents orages qui ont coûté la vie à 5 personnes.

CORSE - Les ministres de l’Économie, de l’Intérieur et le ministre délégué chargé des Comptes publics ont reconnu l’état de catastrophe naturelle pour des communes de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, après les orages meurtriers qui ont frappé l’île le 18 août dernier, selon un arrêté paru au Journal officiel ce jeudi 25 août 2022.

Parmi les communes reconnues en état de catastrophe naturelle figure celle de Calvi (Haute-Corse), où un homme de 45 ans a trouvé la mort, et où plusieurs bungalows étaient écrasés par d’immenses pins déracinés. Les orages qui ont frappé l’île le 18 août ont fait, en tout, cinq morts.

« Conformément aux engagements que nous avions pris, l’arrêté paru ce matin reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour les 73 communes corses qui avaient déposé un dossier », a tweeté ce jeudi matin le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. En plus de ces territoires, « 2 communes de la Loire dont Saint-Étienne et 2 communes du Var dont Hyères », a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin avait promis une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle et la mise en place d’un « guichet unique » pour que les entreprises affectées puissent « toucher très rapidement leur assurance ». Soulignant que l’alerte météo n’avait « pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents » qui ont été « absolument exceptionnels », Gérald Darmanin avait annoncé une enquête de la Sécurité civile.

Une enquête annoncée par Darmanin

Une première alerte vigilance jaune avait été donnée par les services météorologiques le 17 août au soir. Elle n’avait été réévaluée (en orange) que « quelques minutes » avant que l’impact des vents ne se fasse ressentir sur le territoire, rendant impossible toute évacuation de dernière minute.

« On a été un peu surpris par les valeurs des rafales, valeurs tout à fait exceptionnelles qui n’avaient jamais été observées auparavant », avait reconnu Christophe Morel, responsable de la permanence prévision. La situation était « difficilement prévisible » car on « ne peut pas observer les rafales tant que les orages sont sur la mer », avait souligné de son côté le prévisionniste François Gourand.

« L’alerte météo n’a pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents parce que, comme les spécialistes de météorologie l’ont dit, ce sont des vents absolument exceptionnels qui se sont formés en quelques minutes », avait déclaré Gérald Darmanin, lors d’un déplacement à Calvi le 19 août. « Il faut toujours faire un retour d’expérience et une enquête […]. Je la commanderai avec les services de la sécurité civile. »

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