Après les municipales, les écologistes vont-ils retrouver un groupe au Sénat?

Pour les écologistes, avoir un groupe parlementaire est presque un lointain souvenir. C'était l'époque de la présidence Hollande : entre 2012 et 2016 à l'Assemblée nationale, entre 2012 et 2017 au Sénat. Mais les querelles internes, les départs des uns et des autres, ainsi que certains rapprochements avec La République en marche avaient abouti à leur disparition. Il n'y a plus aujourd'hui qu'un seul élu EELV encarté au Parlement, la sénatrice Esther Benbassa. Dimanche, les Verts pourraient signer le retour d'un groupe au palais du Luxembourg, alors que ce dernier renouvelle 172 de ses membres (sur 348). "Il y aura un groupe écologiste. Nous sommes vraiment sûrs d'avoir quatre élus de plus, sauf grosse erreur", estime auprès du JDD le sénateur Ronan Dantec (ex-EELV), qui siège aujourd'hui dans le groupe RDSE tout comme l'écologiste Joël Labbé.

Le seuil minimal pour former un groupe au Sénat est fixé à 10, contre 15 à l'Assemblée nationale.

Gironde, Rhône, Bas-Rhin...

Les sénatoriales tirent la "conséquence" des élections municipales, puisque le collège de "grands électeurs" est formé à 95% de représentants des conseils municipaux. Alors pour les Verts, les regards se tournent vers la Gironde (6 sièges à pourvoir), le Rhône (7 sièges) ou encore le Bas-Rhin (5 sièges). "Avec les victoires à la métropole et à Lyon, nous sommes plutôt confiants. On est sur la même dynamique, on y va avec la même ambition", confie Thomas Dossus (EELV), tête de la liste d'union de la gauche et des...


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