Après la mort d’un collégien vacciné contre le papillomavirus, Rousseau se veut rassurant sur le « produit »

Après la mort d’un collégien vacciné contre le papillomavirus, Rousseau (ici le 12 octobre) se veut rassurant sur le « produit »
BERTRAND GUAY / AFP Après la mort d’un collégien vacciné contre le papillomavirus, Rousseau (ici le 12 octobre) se veut rassurant sur le « produit »

POLITIQUE - Le ministre essaie de rassurer. Aurélien Rousseau a promis qu’une enquête ferait toute la lumière sur la mort d’un collégien nantais suite à un malaise post-vaccinal mi-octobre, expliquant d’emblée que « le malaise vagal » n’avait « aucun lien avec le produit injecté » pour immuniser contre les papillomavirus.

« Quelques minutes après la vaccination, cet élève a fait un malaise vagal, une lourde chute sur la tête. Le malaise vagal c’est dans toute vaccination le premier risque, l’aiguille et la peur de l’aiguille », a ainsi expliqué le ministre de la Santé ce mardi 31 octobre sur RTL, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Et d’ajouter : « il n’y a aucun lien avec le produit injecté. On le sait, c’est un vaccin que l’on connaît très bien, il a été 300 millions de fois injecté dans le monde. »

Une enquête judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte après la mort de ce collégien, élève de 5e du collège Saint-Dominique à Saint-Herblain en Loire-Atlantique. L’élève avait été hospitalisé au CHU de Nantes après une « chute lourde » qui avait provoqué un traumatisme crânien, mais son état s’est dégradé dans les jours qui ont suivi et il est « décédé ce 27 octobre », précise le communiqué.

Une enquête administrative a également été diligentée par le directeur général de l’ARS des Pays de la Loire « pour établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les conditions de la prise en charge médicale de l’enfant. »

Interrogé à l’Assemblée nationale, lundi, sur la mort du jeune garçon, Aurélien Rousseau a dit penser « à ses parents, à leur douleur, sans doute à leur colère aussi », tout en promettant de « rendre publics » les différents éléments des investigations. Nous allons « reconstituer minute par minute ce qui s’est passé », a-t-il affirmé ce mardi sur RTL.

À la suite de l’accident, la campagne de vaccination avait été suspendue en Loire-Atlantique le vendredi 20 octobre, veille des vacances scolaires. Elle reprendra dès la rentrée le 6 novembre. La campagne de vaccination de collégiens en classe de 5e contre les papillomavirus, à l’origine de nombreux cancers comme celui du col de l’utérus, a été lancée début octobre en France.

À voir également sur Le HuffPost :

Sommeil : en vieillissant, se réveiller très tôt est courant, mais des astuces existent pour faire la grasse matinée

À Limoges, un incendie au CHU Dupuytren fait au moins un mort et deux blessés