Après l’attaque de Moscou, la France passe en alerte « urgence attentat », le plus haut niveau Vigipirate
INTERNATIONAL - Après l’attaque la plus meurtrière en Russie depuis une vingtaine d’années, un conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce dimanche 24 mars à l’Élysée. À l’issue de cette réunion, le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé sur X (ex-Twitter) que le gouvernement rehaussait le niveau Vigipirate à « urgence attentat », son niveau le plus élevé, évoquant l’attaque à Moscou et « des menaces » sur la France.
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Cette décision est justifiée par « la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays », a précisé Gabriel Attal, dans le tweet ci-dessous.
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.
Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
« La revendication de l’attentat de Moscou provient de l’État islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France », a précisé Matignon.
« Le Premier ministre a demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, placé sous son autorité, de convoquer demain (lundi) à la première heure une réunion associant l’ensemble des services de sécurité impactés par le rehaussement du niveau Vigipirate », ajoute la présidence.
Niveau « urgence attentat » après l’assassinat de Dominique Bernard
Le plus haut niveau Vigipirate avait dernièrement été décrété après l’attaque au couteau à Arras, survenu le 13 octobre 2023, et l’assassinat de Dominique Bernard. Puis, le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 (« sécurité renforcée - risque attentat ») en janvier.
L’attentat, vendredi au Crocus City Hall près de Moscou, a fait au moins 137 morts. Les enquêteurs continuent de fouiller les décombres du bâtiment abritant la salle de concert, ravagée par un gigantesque incendie déclenché par les assaillants. L’attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI), mais Moscou ne l’a toujours pas mis en cause dimanche.
Emmanuel Macron avait « fermement » condamné vendredi soir cette « attaque terroriste ». Il avait également indiqué « suivre de près de la situation ». « La France exprime sa solidarité envers les victimes, leurs proches et tout le peuple russe », avait conclu la présidence française.
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