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Après une double mastectomie elle opte pour des tatouages plutôt qu'une reconstruction mammaire

Laisser le sort décider de sa vie ou prendre en main son destin ? Ce n’est pas une décision simple que Marisa Kimmel a été amenée à faire, optant pour une double mastectomie préventive.

Mais cette expérience, Marisa a voulu en faire une force, partageant également son parcours sur ses réseaux sociaux dans l’espoir d’inspirer d’autres femmes sur le même chemin.

Une douloureuse période

Elle n’avait que 9 ans lorsque Marisa Kimmel a reçu un diagnostic d’alopécie. A cette époque, elle se souvient avoir passé beaucoup de temps à essayer, vainement, de combler cette perte de cheveux afin de s’intégrer au mieux. A 14 ans, elle reçoit même des centaines d’injections de stéroïdes dans le crâne pour tenter d’avoir une véritable chevelure. Puis, à 19 ans, après avoir vu des photos de personnes atteintes d’alopécie, Marisa se rase complètement la tête, embrassant sa différence et ne tenant plus à se cacher. « C’était des photos déchirantes. Tout le monde avait l’air misérable. Je voulais un autre avenir ». Quelques années plus tard, la jeune femme a franchi un cap supplémentaire, nettement plus angoissant.

Une opération préventive

Dans sa famille, les cancers du sein courent. Pour connaitre ses chances d’être, elle aussi, touchée par la maladie, Marisa passe des tests génétiques. Elle apprend qu’elle a 80% de chances de développer un cancer du sein et 40 à 60% de chances d’être atteinte par un cancer des ovaires. Pour (...)

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