Après la dissolution, des élections législatives convoquées par Macron les 30 juin et 7 juillet

POLITIQUE - Un « temps de clarification indispensable ». À l’issue des résultats des élections européennes ce dimanche 9 juin, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Des élections législatives seront donc organisées dans les trois prochaines semaines.

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Dans une allocution aux Français, le président de la République a annoncé les dates des prochaines élections législatives anticipées. « En France, leurs représentants (de l’extrême droite) atteignent près de 40 % des suffrages exprimés.(...) C’est une situation à laquelle je ne peux me résoudre », a déclaré le chef de l’État. « Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second », a-t-il ajouté.

La dissolution par le président oblige à convoquer de nouvelles élections dans un délai de 20 à 40 jours, raison pour laquelle les législatives anticipées se tiendront avant le début des Jeux Olympiques.

Le Pen « salue » la décision, Mélenchon aussi

La dissolution était réclamée par le Rassemblement national et dans la foulée de l’annonce présidentielle, Marine Le Pen s’en est réjouie. « Je ne peux que saluer cette décision qui s’inscrit dans la logique de la Ve République. Nous y sommes prêts », a-t-elle déclaré. Sur la même ligne que le fondateur de LFI Jean-Luc Mélenchon pour qui Emmanuel Macron « a eu raison de dissoudre l’Assemblé. »

Le président du parti Les Républicains Éric Ciotti a aussi estimé que c’était « la seule solution » après les résultats du scrutin européen. Éric Ciotti a précisé que LR, arrivé dimanche en cinquième position avec environ 7% des voix, irait seul sous ses « couleurs », « sans aucune forme de coalition, de coopération, de collaboration avec ce pouvoir qui a tant abîmé la France ».

À gauche, des voix se sont immédiatement élevées pour réclamer à une nouvelle union, après la mort de la Nupes. En 2022, forte du score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, la France insoumise s’était imposée comme leader à gauche. Mais le résultat des européennes, où l’alliance PS/Place Publique est arrivée loin devant la liste de Manon Aubry, risque bien de rebattre les cartes.

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