Après la condamnation de Sarkozy, Castex lui apporte "amitié et affection"
POLITIQUE - Ils ont frayé ensemble dans les coulisses du pouvoir, et forcément cela laisse des traces. Ce jeudi 30 septembre, au soir de la condamnation judiciaire de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire Bygmalion (pour laquelle l’ancien président a immédiatement fait appel), le Premier ministre Jean Castex lui a témoigné son soutien.
″À titre personnel, je voudrais manifester mon amitié et mon affection pour le président Sarkozy”, a répondu le chef du gouvernement à une question sur le sujet qui lui était posée sur le plateau du JT de TF1, où il était venu annoncer des mesures de soutien aux Français face à la flambée des prix de l’énergie.
En revanche, le Premier ministre s’est refusé à commenter la décision de justice en soi, ayant simplement une pensée pour un ancien chef de l’État dont il a été conseiller aux affaires sociales puis secrétaire général adjoint de l’Élysée (jusqu’à la fin du mandat présidentiel de ce dernier). “J’ai travaillé auprès de lui pendant près de deux ans et je sais l’engagement qui a été le sien pour notre pays”, a d’ailleurs rappelé Jean Castex.
🔴🗣️ Nicolas #Sarkozy condamné à 1 an de prison ferme dans l'affaire #Bygmalion : "Je voudrais manifester mon amitié et mon affection au Président @NicolasSarkozy, dont je sais l'engagement qui a été le sien pour notre pays", assure @JeanCASTEX dans #LE20H de #TF1. pic.twitter.com/PXyeOxfrad
— TF1LeJT (@TF1LeJT) September 30, 2021
Ce jeudi, Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de “financement illégal de campagne” lors de la présidentielle 2012. Avant de faire appel, il a été condamné à une peine d’un an de prison ferme qui doit être aménagée en bracelet électronique. Le parquet avait requis une peine plus légère: un an de prison dont six mois avec sursis.
Lui a toujours nié avoir bénéficié de la fraude, disposant toutefois de moyens bien supérieurs à ceux que la loi autorisait: au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l’époque. Jugés en sus pour la mise en place d’un système de double facturation entre l’UMP et la société Bygmalion, ses coprévenus ont, eux, tous été condamnés à de lourdes peines.
À voir également sur le HuffPost: Condamnation de Nicolas Sarkozy: l’affaire Bygmalion résumée en deux minutes
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.