"Apprendre qu'on a un cancer est la pire chose au monde" : elle découvre qu'elle a un cancer rare... grâce à son coiffeur

Pendant près de 20 ans, une femme de 47 ans ne s'est pas inquiétée d'une grosseur qu'elle avait sur la tête. Une biopsie a révélé qu'elle était atteinte d'un cancer rare.

Cette patiente pensait souffrir d'une croissance inoffensive (Getty Images)

Elle pensait seulement avoir un kyste sur le cuir chevelu. Une mère de quatre enfants remarque une grosseur sur son crâne dans les années 2000. Elle consulte alors un médecin qui ne s'inquiète pas de cette situation et qui estime qu'il s'agit d'une "croissance du crâne" inoffensive. Mais la situation ne s'améliore pas au fil des années.

En janvier 2020, c'est son coiffeur qui donne l'alerte sur la présence d'un kyste qui se formait sur sa tête. "Je suis allée voir un nouveau médecin, qui m'a envoyée passer une échographie et une biopsie. Avant cela, je n'avais aucune inquiétude quant au cancer", explique la femme de 47 ans citée par The Sun. En mai 2020, elle reçoit alors un diagnostic de cancer. Elle apprend qu'elle souffre d'un dermatofibrosarcome protuberans, un cancer rare des tissus mous.

"Quand on m'a diagnostiquée un cancer, j'étais terrifiée. C'était un jour que je n'oublierai jamais parce qu'apprendre qu'on a un cancer est la pire chose au monde. J'avais tellement peur aussi parce que l'opération comportait des risques élevés de mort, j'étais tellement terrifiée et tellement effrayée de ne pas m'en sortir et de ne jamais voir mes enfants grandir", témoigne la patiente.

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Une greffe nécessaire

Elle a subi une intervention chirurgicale visant à retirer le sarcome des tissus mous. Les chirurgiens ont retiré la masse cancéreuse et reconstruit sa tête en utilisant les muscles de son dos. Une greffe de peau a également été réalisée à partir de la peau de sa jambe. "Je n'avais aucune douleur à la tête car ils avaient coupé les terminaisons nerveuses mais j'avais deux drains qui sortaient du dos et tous les points de suture. Il était impossible de bouger, de tousser ou de faire quoi que ce soit sans me faire mal au dos. Ma jambe me faisait aussi mal à cause de la greffe de peau. Je n'étais pas fan des miroirs, car je me retrouvais avec une énorme calvitie à l'arrière de la tête", se souvient la mère de famille.

En conséquence, la patiente s'est retrouvée avec une perte de cheveux permanente : "Mes cheveux ne repousseront jamais dans le site de greffe chirurgicale, ni dans la calvitie, car il n'y a pas de follicules pileux à cet endroit. Je serai chauve pour toujours car tous les follicules pileux ont été enlevés lorsqu'ils m'ont arraché le cuir chevelu". Aujourd'hui, elle encourage le reste de la population à demander un deuxième avis et à vérifier toutes les grosseurs.