Antoine Dupont au rugby à 7: talonneur, 4, 5… Ce qu’il faut savoir sur tous les postes

Les grands débuts d’Antoine Dupont (27 ans) en rugby à 7, c’est à partir de ce vendredi (jusqu’à dimanche) lors de l’étape du World Sevens à Vancouver (Canada). Le capitaine du XV de France lance son opération apprentissage de la discipline olympique qui doit lui permettre de prendre part aux prochains JO de Paris 2024. Et si les bases sont les mêmes, beaucoup de choses changent à commencer par le nombre de joueurs sur le terrain et les spécificités des postes.

"Il y a trois avants, un peu comme à 15, deux piliers et un talonneur", détaille Jean-Pascal Barraque (32 ans), joueur de XV avec l’USAP et actuel international français à 7 (182 sélections avec l’équipe de France à 7). Autre subtilité, Dupont aura le choix entre le 1 au 99 comme numéro de maillot. Pour RMC Sport, Barraque - qui compte participer à deux tournois et aux Jeux olympiques cette année - détaille chaque poste.

Talonneur

"Le talonneur est un profil actif, pas forcément grand, il reste au milieu du terrain. Plaqueur gratteur. Sur la mêlée, il défend petit côté il doit sortir très vite. Et contrairement à 15 il ne lance pas en touche."

Piliers

"Les deux piliers sont grands, avec des profils athlétiques, de troisième ligne à 15, ou de centres/ailiers puissants, avec de bonnes mains, et qui peuvent tenir la mêlée."

Numéro 4

"L’équivalent du demi de mêlée à 15, c’est souvent lui qui donne les coups d’envoi. Il fait la couverture derrière tout seul. C’est un rôle important, il parle à toute l’équipe, c’est à lui de sentir les coups en attaque, et de ne pas s’oublier en défense. C’est l’un des deux postes (avec le 5) où Dupont risque de jouer."

Numéro 5

"C’est l’équivalent du 10 au rugby à XV. Il touche souvent les ballons et plaque beaucoup. Il va essayer de faire les différences, décaler son ailier, avec plus d’espace pour jouer que le 4. Antoine Dupont peut aussi jouer en 5, c’est le premier attaquant, tous les ballons passent par lui, il impulse l’attaque."

Numéro 6

"Le centre. Toutes les actions en défense viennent sur lui. Il faut être costaud et ça court beaucoup."

Numéro 7

"L’ailier, un finisseur, soit un joueur très rapide, soit un mec costaud. Pleins de profils différents, des flèches comme Nelson Epée mais aussi des plus costauds comme (le Français) Jordan Sepho, qui court quasi à 37 km/h."

Article original publié sur RMC Sport