Antisémitisme : le Nouveau Front populaire, sans Glucksmann, dénonce une campagne de diffamation

Les dirigeants des partis constituant le Nouveau Front populaire, le 14 juin 2024 à Paris.  - Credit:Abdullah Firas / Abdullah Firas/ABACA
Les dirigeants des partis constituant le Nouveau Front populaire, le 14 juin 2024 à Paris. - Credit:Abdullah Firas / Abdullah Firas/ABACA

Un front à deux visages. Le Nouveau Front populaire (NFP) a dénoncé dimanche dans une tribune une « campagne de diffamation » sur la lutte contre l'antisémitisme, orchestrée selon lui « par une macronie en déroute », quand Raphaël Glucksmann et Place publique ont proposé une « charte d'engagement républicain » sur le sujet.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté ceux qui utilisent nos compatriotes juifs comme boucs émissaires de tous les maux de la planète », lancent dans une lettre commune les chefs des quatre partis composant le Nouveau Front populaire : Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF) et Marine Tondelier (Écologistes).

�� Contre l’antisémitisme, l’islamophobie et toutes les formes de racisme !

�� Déclaration commune de @mbompard, @faureolivier, @marinetondelier et @Fabien_Roussel pour le #NouveauFrontpopulaire. pic.twitter.com/7435xdwyMa

— Les Jeunes Insoumis·es (@InsoumisJeunes) June 23, 2024

Alors que les partis de gauche, principalement LFI, sont accusés par leurs adversaires d'ambiguïté sur la lutte contre l'antisémitisme, ils dénoncent une « odieuse campagne de diffamation menée par une macronie en déroute » et une « banalisation de l'extrême droite ». Ils s'engagent notamment à « donner à la justice les moyens de lutter contre l'islamophobie et l'antisémitisme », « instaurer un commissariat à l'égalité avec un observatoire des discriminations », lancer « un plan de lutte contre les discriminations » ou enc [...] Lire la suite