Antarctique : la terrible expédition de Sir Ernest Shackleton à bord de l'Endurance

Les craquements de la coque déchirent le silence glacé de l’Antarctique. L’Endurance ne sera bientôt plus qu’une épave perdue dans les eaux froides du pôle Sud… Pour sir Ernest Shackleton, ce 27 octobre 1915 est un jour tragique. Son fier trois-mâts sombre et, avec lui, le rêve d’une vie : être le premier à traverser le Continent blanc de bout en bout, de la mer de Weddell côté Atlantique à la mer de Ross côté Pacifique. Dans ce XXe siècle naissant où la conquête des pôles fascine, on y croyait pourtant ! Il faut dire que cet Irlandais de 41 ans est un explorateur aguerri : en 1909, il a touché du doigt le pôle Sud, à 100 milles près (soit environ 180 kilomètres après une traversée à pied de 3 000 kilomètres). Un exploit qui a ouvert la voie au Norvégien Roald Amundsen, le premier à y planter un drapeau en 1911.

Alors, quand le 5 décembre 1914, Shackleton et ses 27 marins embarquent sur l’Endurance depuis la Géorgie du Sud, une île au large de l’Argentine, c’est le cœur vaillant. A eux l’Antarctique ! Mais à peine sont-ils arrivés en mer de Weddell que le pack, la banquise morcelée, contrarie leur projet. Shackleton ne pensait pas qu’il serait si épais et mouvant. Le 19 janvier 1915, le voilier s’arrête, pris dans les glaces. Dès qu’une faille se présente, l’équipage tente de le dégager. Mais rien n’y fait. Après un mois à dériver au gré du pack et des courants, le navire est complètement piégé dans une prison de cristal. En attendant que le dégel le libère, pendant huit longs (...)

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