Anne Sinclair : «On ne quitte pas un homme quand il est à terre»

La journaliste française Anne Sinclair à Paris le 10 avril.

L’ex-épouse de Dominique Strauss-Kahn est revenue sur l’affaire du Sofitel, qui a signé la chute de l’homme politique, ce mardi soir sur France 2.

De grande révélation, il n’y a pas eu. Invitée de l’émission Un jour, un destin qui lui était consacrée, ce mardi soir sur France 2, Anne Sinclair était attendue sur le sujet Dominique Strauss-Kahn, son ex-mari. Celle qui a toujours proclamé ne rien croire de l’affaire du Sofitel est restée sur la même ligne, malgré les promesses de grande déclaration fracassante.

«Je peux répondre à quelques - quelques ! - questions tant que ça n’entame pas une pudeur qui est la mienne», a-t-elle prévenu au début de l’interview, «je n’aime pas les déballages».

«Elle mord, elle défend, quand on attaque ceux qu’elle aime», a d’ailleurs expliqué la communiquante Anne Hommel lors de l’émission, en évoquant l’affaire de la Mnef, où DSK avait été accusé d’avoir indûment perçu 600 000 francs.

Lorsque Dominique Strauss-Kahn prend la tête du FMI en septembre 2007, Anne Sinclair, peut-être clairvoyante, ne se montre pas très enthousiaste : «Elle en pleure, elle n'est pas contente, elle ne veut pas y aller, mais le devoir est là. Elle ne va pas dire non», s’est souvenue l’une de ses amies. Sur place, «elle s’ennuie, elle s’ennuie mortellement». Et pardonne après l’aventure de son mari avec une économiste du FMI, même si elle doit passer aux yeux de tous pour une «cocue». Elle se prête même à l’exercice du pardon public, via quelques lignes publiées sur son blog, pour sauver la carrière de DSK.

Mais de la nuit du 14 au 15 mai 2011 vient la tempête. L’avocat américain de DSK, William Taylor, téléphone à Anne Sinclair pour lui apprendre que son mari est en garde à vue à New York, accusé de viol par Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel où il loge. «Elle était extrêmement choquée, surprise», a-t-il raconté sur France 2. S’ensuit le tourbillon médiatique que l’on connaît… et la posture très «Hillary Clinton» qu’Anne Sinclair a endossée. «Si (...)

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