Anne Hidalgo officiellement maire de Paris

La nouvelle maire de Paris, Anne Hidalgo, le 1er avril 2014

Lors du conseil de Paris qui l'a élue ce matin, sa rivale aux municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet a contesté sa légitimité.

Anne Hidalgo (PS) a été élue samedi maire de la capitale par le Conseil de Paris, au cours d’une séance où la chef de file de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, a contesté la légitimité d’un maire, selon elle, «minoritaire en voix».

Seule candidate, Anne Hidalgo a été élue avec 91 voix sur 163, faisant le plein des voix de la gauche unie (PS-Verts-PCF).

La droite et le centre avaient annoncé qu’ils voteraient blanc, de même que l’unique représentante du Parti de gauche, Danielle Simonnet.

En début de séance, après un propos introductif du doyen de l’assemblée, Pierre Aidenbaum (PS), les présidents de groupe ont tour à tour été invités à prendre la parole.

Première à s’exprimer, l’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, qui sera élue mercredi prochain présidente du groupe UMP, a prononcé comme attendu un discours offensif où elle a regretté une élection ne reflétant pas «la stricte expression du vote des Parisiens».

«Paris sera la seule ville en France dirigée par un maire minoritaire en voix sur l’ensemble de la ville. Et plus encore dans son propre arrondissement, avec dans ce dernier un score historiquement faible de 36%», a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.

La droite avait fait valoir plus tôt dans la semaine qu’elle était «majoritaire en voix» à l’issue du second tour des élections municipales, en prenant en compte les résultats du premier tour (quatre arrondissements de droite ont élu leurs conseillers de Paris dès le 23 mars) et en excluant les voix qui se sont portées sur le FN, le PG et LO. Anne Hidalgo a par ailleurs été sèchement battue dans le XVe où elle était tête de liste, ne recueillant que 36,63% des voix face à Philippe Goujon.

Le président du groupe PS, Rémi Féraud, lui a rétorqué que les électeurs avaient donné «une majorité nette en voix et sièges» aux listes de la gauche unie. «Dans un monde imaginaire la minorité (...)

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