Anissa, la veuve de Jean-Luc Delarue, en garde à vue

Un an et demi après la mort de Jean-Luc Delarue des suites d'un cancer, l'entourage continue de se déchirer sur fond d'héritage. Dernier épisode en date: la garde à vue d'Anissa, sa dernière épouse , qui a été entendue par la police il y a plusieurs jours. Laissée libre à l'issue de sa garde à vue, son ordinateur a été saisi. En cause? La jeune femme est soupçonnée d'avoir adressé des mails menaçants et injurieux à l'ancienne compagne de l'animateur et mère de son fils, Jean, Elisabeth Bost , après son décès. Des messages tels celui-ci "«la seule chose que tu collectionnes, ce sont les mensonges, les attaques et les coups bas...». Cette dernière avait porté plainte et une information judiciaire est ouverte depuis novembre dernier.

La guerre entre les deux femmes porte sur l'héritage. Le testament de Jean-Luc Delarue écarte Elisabeth Bost de la succession. Elle ne peut ni administrer ni avoir la jouissance des biens de la succession. Seule une pension alimentaire lui est versée dont le montant a fondu depuis le décès de l'animateur. La jeune femme ne percevrait que 1200 euros par mois pour élever son fils, contre 6850 euros mensuels versés lors du vivant de Jean-Luc Delarue. Elle souhaite obtenir des juges une réévaluation de cette somme.

Quant à Anissa, la veuve, elle devrait hériter à parité avec le petit Jean. Or, la société Réservoir Prod léguée au gamin vaut 15 millions d’euros et les biens mobiliers (un appartement parisien, une maison à Belle Île, les meubles et les œuvres d’art) laissés à Anissa représentent 7 millions d’euros.

Un ancien ami de Jean-Luc Delarue, Arnaud Gachy, a lui aussi été entendu par les policiers dans cette même affaire. Il était en charge de l'administration de ses biens. L'animateur, qui pensait avoir tout prévu avant sa disparition, n'imaginait sans doute pas combien sa succession serait l'objet d'une telle guerre entre les femmes de sa vie.

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