Angleterre-Iran : Alex Scott de la BBC a porté le brassard One Love avant le match

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CAPTURE D’ECRAN / BBC

FOOTBALL - Face aux menaces de la FIFA, les sept sélections qui avaient annoncé porter le brassard « One Love » pendant la Coupe du monde 2022 se sont finalement rétractées. Mais l’Angleterre est loin d’avoir jeté le sien à la poubelle.

C’est l’ancienne joueuse internationale Alex Scott, désormais consultante télé pour la BBC, qui l’a arboré pendant l’avant-match de l’entrée en lice de l’Angleterre face à l’Iran, ce lundi 21 novembre 2022.

À l’origine, plusieurs fédérations européennes avaient lancé l’initiative « One Love » en septembre dernier, en soutien aux personnes LGBT+ et aux travailleurs migrants. Sept capitaines étaient censés porter ce brassard durant les matchs, dont celui de l’Angleterre, Harry Kane.

Mais ce lundi matin, ces sélections se sont rétractées, face aux menaces de sanctions de la FIFA. « La FIFA a été très claire, elle imposera des sanctions sportives si nos capitaines portent les brassards sur le terrain. En tant que fédérations nationales, nous ne pouvons pas demander à nos joueurs de risquer des sanctions sportives, y compris des cartons jaunes », ont écrit ces sept fédérations.

Alex Scott avait réfléchi à un boycott

C’est finalement Alex Scott qui s’est retrouvée avec un brassard One Love. L’ancienne joueuse s’était déjà exprimée au sujet d’un potentiel boycott de la Coupe du monde au Qatar, une hypothèse qu’elle a envisagée : « J’ai eu des conversations sur le fait que ’je devrais rester à la maison, je devrais boycotter’ et j’y ai longuement réfléchi. Je pense que pour moi personnellement, cela aurait été l’option la plus facile. »

Elle met en avant le chemin parcouru depuis 4 ans en termes d’inclusivité à la télévision : « Il y a quatre ans, j’étais la première femme experte pour la BBC à la Coupe du monde. Vous pensez à tout le chemin que nous avons parcouru au cours des quatre dernières années. »

« J’aime mon travail et quand je pense que je suis assise ici et que j’ai des conversations plus difficiles, c’est plus important, n’est-ce pas ? Nous parlons des travailleurs migrants, nous parlons de la communauté LGBT +, nous parlons des droits des femmes. (...) Espérons que d’ici quatre ans, à la prochaine Coupe du monde, nous n’aurons plus jamais à avoir ces conversations. »

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