Angleterre - Écosse (France 2) - Yannick Nyanga : "Ça fait chaud au coeur de succéder à des icônes"

Appréhendez-vous ce nouveau rôle ?

Yannick Nyanga : Ça fait surtout chaud au coeur de succéder à des icônes comme Pierre Albaladejo, que j’écoutais autrefois. Je vais m’entraîner à mettre un peu plus de voix et d’intonation. L’ambiance de Twickenham, pour commencer, devrait m’y aider.

Vous couvrirez les rencontres autres que celles de l’équipe de France. Néanmoins, que dire des Bleus, en lice demain contre l’Italie ?

L’équipe de France va sans doute se servir du Tournoi pour effectuer ses derniers essais avant la Coupe du monde (du 8 septembre au 28 octobre), quitte à perdre un ou deux matchs. Le but est d’arriver sur le Mondial avec beaucoup de convictions et des solutions de remplacement à chaque poste. Si, par malheur, Antoine Dupont était indisponible, qu’on ne se dise pas qu’on est foutus !

Arrivé en France à l’âge de 2 ans et demi, vous êtes né à Kinshasa en 1983 (République démocratique du Congo). Avez-vous encore des attaches là-bas ?

Oui, mes oncles et mes tantes. Je parraine aussi l’association Malaika – « mon ange », en swahili –, qui prend en charge la scolarité d’une fille par famille, dès l’âge de 5 ans. J’aimerais également fonder une école en Afrique. Le sport, facteur d’humilité, y aurait une place importante. Si vous n’êtes pas humble sur un terrain de rugby, vos camarades vous le feront vite comprendre.

Angleterre - Écosse, samedi 4 février à 17h35 sur France 2

INTERVIEW FRÉDÉRIC LOHÉZIC

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