"Ils la regardaient en riant" : elle affirme que sa mère a été frappée par une infirmière du CHU de Nice

En janvier 2021, Angélique Desbousses a retrouvé sa mère couverte de blessures au CHU de Nice après qu’elle ait été hospitalisée pour une désorientation et des saignements dû à des vomissements répétés. Elle accuse le personnel d’avoir frappé sa mère, ce que dément l’hôpital.

Angélique Desbousses n’a pas tout de suite compris ce qu’il s’était passé. Alors qu’elle venait voir sa mère au service des maladies digestives du CHU de Nice, elle l'a retrouvée couverte d'ecchymoses et de blessures, rapporte le journal Nice Matin. Mais alors que le personnel la soupçonne d’avoir frappé sa mère, elle accuse des infirmières d’être les autrices des coups.

Tout commence en janvier 2021 lorsqu’Angélique reçoit un appel des sapeurs-pompiers de Roquesteron, un petit village des Alpes-Maritimes. Les secouristes lui disent qu’ils emmènent sa mère aux urgences de Nice parce qu’elle est complètement désorientée. 48h plus tard, le temps d’obtenir un passe sanitaire, Angélique retrouve sa mère au service des maladies digestives du CHU de Nice. Sauf que lorsqu’elle essaie d’entrer dans la chambre, une infirmière l’en empêche parce qu’elle est soupçonnée d’avoir battue sa mère. Elle force le passage et découvre l’horreur.

Bouche en sang, plaie ouverte et ecchymoses

Sa mère a la bouche en sang, son bridge dentaire est cassé, son poignet porte une plaie ouverte, elle a un œil au beurre noir et des ecchymoses sont réparties un peu partout sur son corps. Pour Angélique, c’est le choc. En plus de récuser les accusations qui sont portées contre elle, elle affirme au contraire que ce sont les infirmières qui s’en sont pris à sa mère. Immédiatement placée dans un box à son arrivée au CHU, celle-ci aurait d’abord été sédatée et sanglée pour éviter qu’elle ne puisse bouger. Puis, quand elle se serait réveillée complètement déshydratée, une infirmière lui aurait dit “qu’elle n’était pas là pour nettoyer sa merde”.

Pire encore, Jeannine, la mère d’Angélique, a attesté par écrit avoir été frappée par une infirmière pendant que deux agents hospitaliers regardaient en riant. Des affirmations qui ont conduit Angélique à porter plainte et à demander une enquête interne au CHU de Nice. La direction de celui-ci affirme l’avoir menée et n’avoir découvert aucun indice d’une quelconque violence de la part de son personnel à l’encontre de Jeannine. Aucune suite n’a été donnée à ce dossier à ce stade mais il fait écho à une autre affaire. Celle de Françoise Lupino, souffrant de cécité, que sa famille avait retrouvée avec de multiples fractures et le visage tuméfié 15 jours avant l’affaire de la mère d’Angélique. Le personnel avait prétexté une chute de brancard.

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