Nos ancêtres préhistoriques auraient gardé les crânes des morts pour en faire... des bols

Pas de gâchis chez les hommes préhistoriques qui vivaient en Espagne à l'époque du Néolithique. C'est du moins ce que suggèrent les trouvailles des chercheurs réalisées dans la grotte des Marmoles, près de Grenade. Nos ancêtres semblent avoir appliqué le concept de recyclage qui nous est cher jusqu'à leurs semblables : ils auraient réutilisé les ossements de leurs défunts pour en faire des outils et de la vaisselle.

En effet, les archéologues dirigés par Zita Laffranchi de l'Université de Berne ont retrouvé plusieurs os qui ont l'air d'avoir été utilisé post mortem. C'est le cas d'os de la jambe pouvant avoir été utilisés comme outils et d'un crâne qui aurait été retravaillé pour servir de tasse ou de bol, selon les résultats publiés dans la sérieuse revue PLOS One, rapportés par Science Alert.

L'équipe de scientifiques a en effet retrouvé un os du tibia et un os du péroné qui étaient plus brillants que ce qu'ils auraient dû être, et recouverts de petites rayures et de marques, ce qui a été interprété comme un signe d'utilisation répétée. Le plus étonnant, c'est que ces os semblent avoir été vidés de leur moelle, séparés de leurs tissus mous et exploités alors qu'ils étaient encore frais. Ces restes humains pourraient-ils avoir été consommés au préalable, avant d'être recyclés ? Il ne s'agit que d'hypothèses. Mais les chercheurs pensent avoir trouvé là une nouvelle pratique culturelle délibérée qu'il faudrait étudier davantage.

Ces ossements provenant d'au moins 12 individus (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Voici à quel jeu de société jouaient les Européens il y a 500 ans
Un temple et un sanctuaire égyptiens, regorgeant "de trésors et de secrets", mis au jour par des archéologues
Égypte antique : d'incroyables trésors en or découverts dans un temple englouti sous la mer
Seconde Guerre mondiale : à Dunkerque, des fouilles d'épaves lancées plus de 80 ans après l'opération Dynamo
Du bois vieux d'un demi-million d'années défie notre conception de l'intelligence de nos lointains ancêtres