Ancêtres des chevaux domestiques, chimères homme-mouton et baleine Pac-Man... l'actualité scientifique de la semaine

Reconstitution de chevaux de Botai basée sur l'étude génétique. Certains des chevaux portaient des robes aux motifs blancs ou léopard.

Dans l'actualité scientifique de la semaine, une grosse surprise dans l'évolution du cheval, des cellules humaines dans les embryons de mouton pour faciliter les greffes et une vidéo pour comprendre la baleine de Minke.

Les trois actualités scientifiques qui ont retenu notre attention cette semaine.

Le cheval de Przewalski n’a pas toujours été sauvage

Site de fouille de Botai, nord du Kazakhstan, 2017. (Photo Alan Outram. University of Exeter)

Les chevaux de Przewalski sont sauvages et l’ont toujours été. Nos chevaux domestiques, eux, descendent des tout premiers chevaux domestiqués à Botai, dans le nord du Kazakhstan. Euh… C’est du moins ce que l’on croyait jusqu’ici. Une étude publiée ce jeudi dans Science vient de bousculer ces deux postulats, et remet en cause les modèles d’évolution de toutes les espèces de chevaux eurasiatiques.

Il s’agissait de séquencer le génome de vieux os de chevaux trouvés sur le site archéologique de Botai, daté à 3 500 ans avant J.-C. C’est la première trace de domestication du cheval que l’on connaisse, et on s’attendait naturellement à ce que ces vieux chevaux domestiques aient essaimé sur le continent jusqu’à peupler nos enclos et écuries modernes. Mais le résultat des analyses d’ADN, réalisé dans un laboratoire du CNRS et l’université Toulouse-III, est surprenant : les chevaux de Botai sont en réalité les ancêtres des chevaux sauvages de Przewalski !

A un moment de l’histoire, les chevaux de Przewalski sont donc retournés à l’état sauvage… Ils y ont perdu au passage «un allèle impliqué dans une robe léopard, qui était présent chez le cheval de Botai mais a été perdu par la suite, probablement éliminé par sélection naturelle parce qu’il causait une mauvaise vision nocturne», explique le CNRS.

Reconstitution de chevaux de Botai basée sur l’étude génétique. Certains des chevaux portaient des robes aux motifs blancs ou léopard. (Photo Ludovic Orlando, Sean Goddard et Alan Outram.)

Et les chevaux domestiques modernes ? On cherche (...)

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