Analyse - La filière Red Bull vers la F1 : un système dans le rouge....

Dans l’hypothèse un peu folle d’avoir à trouver des remplaçants à Max Verstappen et à Sergio Pérez au sein de son équipe phare, la marque de boisson austro-thaïlandaise serait contrainte de recruter en dehors du Red Bull Junior Team. Une situation qui mettrait encore un peu plus en évidence la défaillance de son système de formation de jeunes pilotes.
Déjà, l’idée de se servir chez Racing Bulls (ex-Toro Rosso puis AlphaTauri), la modeste équipe italienne dont Red Bull Racing est en quelque sorte la maison mère, et qui a auparavant servi de fournisseur/ testeur de talents, semble pour l’instant compromise. Malgré des progrès sporadiques, Yuki Tsunoda ne paraît pas encore taillé pour les combats les plus durs.
Liam Lawson, qui attend son heure dans la coulisse, peut prétendre à un volant chez Racing Bulls mais rien de plus. Quant à Daniel Ricciardo, l’autre titulaire Racing Bulls, son « mojo » est en déclin et il ne semble plus capable d’assurer le rôle de vainqueur potentiel.
La méthode de recrutement et de formation de Red Bull est donc en perte de vitesse. La saison dernière, invité par son ami et compatriote Carlos Sainz (qui fut biberonné par Red Bull) à assister à un grand prix, l’Espagnol Jaime Alguersuari, éphémère pilote Toro Rosso, posait un regard critique mais argumenté sur la filière qui l’a pourtant porté jusqu’à la catégorie reine. Le fait est qu’il en a été évincé sans ménagement, comme tant d’autres.
Alguersuari a lui-même profité du large recrutement de Red Bull, qui...Lire la suite sur Sport Auto