Amour passionnel : pourquoi il n’est ni dangereux ni indispensable

Quand il ne fait pas peur, il fait rêver, et quand il ne fait pas rêver, il fait peur. Mais pourquoi l’amour passionnel n’est-il jamais perçu pour ce qu’il est ? Peut-être parce que nous le cernons mal. Le point sur la passion amoureuse, ses manifestations, ses bons et ses mauvais côtés avec Camille Rochet, psychologue.

Nous avons tendance à nous méfier de l’amour passionnel. Pourquoi ? Sans doute parce que nous avons de bons souvenirs de nos cours de latin et de grec (après tout) : « Passion » vient du latin « passio », dérivé du grec « pathos ». Et « pathos », c’est la pathologie. Vu comme ça, la passion s’apparente à une expérience légèrement compliquée car source de souffrance. On peut aussi tirer le trait : la passion débarquerait chez les individus qui cherchent à combler un vide (et qui donc souffrent déjà). Voilà pourquoi l’amour passionnel n’est pas toujours très bien perçu. Mais paradoxalement, avouons qu’il nous envoie parfois du rêve : les films qui relatent l’amour passion sont nombreux, et les récits des copains et des copines à ce sujet aussi. Alors on aimerait, nous aussi, connaître cet amour passionnel, si bien que le manque de frissons et de folie au début d’une histoire nous laisse parfois présager le pire. En somme, l’amour passionnel, c’est un peu tout l’un ou tout l’autre. Et si on se trompait ?

Qu’est qu’un amour passionnel ?

Il faudrait, pour commencer, définir l’amour passionnel. Cerner le sujet, c’est le meilleur moyen de ne plus redouter l’amour passionnel ou de ne plus s’inquiéter quand il ne débarque pas (puisqu’à ce propos, donc, nous restons contradictoires). « L’amour passionnel est un amour que l’on subit », explique d’emblée Camille Rochet, auteur de « L’amour commence...

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