Amour, castes et corruption : le cinéma indien dans tous ses états au festival de Cannes

Avec la diffusion de sept films, le cinéma indien est à l’honneur cette année à Cannes. "All we imagine as light", premier film indien en compétition depuis trente ans, et "Santoch", présenté dans la catégorie Un certain regard, ont été particulièrement remarqués. Entretiens croisés avec les équipes des deux films.

Trait d'union entre les mastodontes du cinéma international et la production émergente, le festival de Cannes a pour habitude de braquer ses projecteurs sur des pays et continents qui se démarquent par leur créativité, leur influence ou leur singularité. Après une année 2023 qui avait mis les cinémas africains à l'honneur, avec six films en sélection officielle et un Carrosse d'or (qui distingue un réalisateur) attribué au Malien Souleymane Cissé, c'est au tour de l'Inde de tirer son épingle du jeu.

Sept films issus de ce pays à la production cinématographique foisonnante sont projetés dans le cadre du festival, dont deux dans la sélection officielle cannoise. "All we imagine as light", de Payal Kapadia, voyage initiatif féministe de deux colocataires vivant à Bombay, est le premier film indien sélectionné en compétition depuis "Destinée", de Shaji N. Karun, présenté en 1994.


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