En Amérique du Sud, le boom des start-up

En la matière, le Brésil a une longueur d’avance, mais des pays comme le Mexique, la Colombie ou le Chili ont également enregistré l’apparition d’un nombre record de jeunes pousses au cours des trois dernières années. “Ses start-up sont un bon point pour l’Amérique latine”, constate The Economist.

“Comme ailleurs, de nombreuses start-up latino-américaines visent à rendre la vie plus pratique : épicerie ou plats à emporter livrés à domicile, par exemple. Des applications comme Cornershop, au Chili, lancée en 2015 et rachetée par Uber en 2020, ou Rappi, en Colombie, sont désormais utilisées dans toute la région. Toutes deux se sont développées afin de rendre d’autres services, notamment livrer des colis ou faire des courses.”

Parmi ces nouvelles entreprises, les plus prometteuses sont celles qui s’attaquent aux problèmes spécifiques que rencontrent beaucoup d’habitants du sous-continent, note le magazine économique britannique. Dans le domaine de la logistique, notamment. “Les services postaux sont de mauvaise qualité dans la région. Ils sont lents et beaucoup de choses disparaissent.” Par conséquent, les jeunes entreprises qui misent sur le commerce électronique doivent créer leur propre filiale spécialisée dans le transport, à l’instar de Mercado Libre au Mexique.

Une autre jeune pousse mexicaine, baptisée Kavak, se présente comme une plateforme sur laquelle on peut vendre et acheter des voitures d’occasion. Mais du fait du manque de recours juridiques dans le pays en cas d’annonce mensongère, l’entreprise a compris qu’elle devait jouer le rôle d’intermédiaire pour garantir l’état des véhicules. “Des plateformes similaires existent désormais pour l’immobilier, signale The Economist. Loft, au Brésil, par exemple, achète, rénove et revend des appartements et des maisons.”

En 2021, les start-up latino-américaines ont attiré quelque 16 milliards de dollars d’investissements, “soit à peu près autant qu’au cours des dix années précédentes”. Depuis, “les investisseurs se sont un peu calmés”. Mais des fonds locaux sont apparus qui vont continuer à financer les jeunes pousses locales, auxquelles The Economist n’hésite pas à prédire un “avenir radieux” .

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