Les Américains donnent des carottes à leur « cybertruck » pour montrer un sacré défaut

TECH - Si vous tenez à vos doigts, mieux vaut s’éloigner du Cybertruck. À l’aide de carottes et de saucisses, des Américains ont mis à l’épreuve les portières du nouveau pick-up de Tesla… Et le résultat n’est pas rassurant. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, ce que la chaîne YouTube spécialisée Out of Spec Reviews a voulu tester, c’est le détecteur anti-pincement, ce capteur physique ou logiciel qui est censé empêcher une vitre ou un coffre électrique d’écraser vos doigts.

Ils ont donc comparé le Cybertruck à trois autres véhicules : un SUV Rivian et une Ford F-150 Lightning, rivaux du chouchou d’Elon Musk, ainsi qu’une autre Tesla, le Model X. Et surprise, aucun mécanisme ne semble stopper le coffre en inox à fermeture automatique de décapiter votre main - ici substituée par une poignée de carottes.

Avec la Ford, il se passe la même chose, mis à part que le « bip » alertant de la fermeture du coffre est plus fort et dure plus longtemps, donnant au passager le temps de retirer sa main. La Rivian et même la Tesla Model X sont quant à elles dotées de capteurs anti-pincement, permettant aux portières électriques de détecter un doigt qui dépasse et de ne pas se fermer dessus.

Une carrosserie trop aiguisée

Alors évidemment, les capteurs ne sont pas fiables à 100 %. La Tesla Model X a en effet le mérite d’en être équipée, mais d’après la vidéo d’Out of Spec Reviews, si votre doigt est en dehors de la zone de détection, il sera quand même épluché par la portière. Les youtubeurs ont également fait remarquer qu’en comparaison aux autres véhicules, les portières du Cybertruck sont très coupantes : aucuns bords arrondis, et donc aucuns moyens d’amortir le choc.

À sa commercialisation en novembre dernier, la carrosserie rigide du Cybertruck était justement l’un des aspects inquiétant le plus les experts. Certains estiment par exemple qu’elle manque de zones déformables permettant de réduire l’impact en cas de collision.

Tesla s’était défendu en expliquant que l’avant du Cybertruck est conçu pour se briser en petits morceaux, et donc absorber le choc. Un argument qui n’a cependant pas convaincu l’Europe : le mastodonte de Tesla n’y est pas encore commercialisé car il ne respecte pas certaines normes européennes en vigueur, notamment en ce qui concerne la sécurité des piétons explique TopGear.

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