Cette Américaine qui vit en France a eu un choc culturel quand elle a découvert la cantine de son fils

Cette américaine a eu un choc culturel quand elle a découvert la cantine de son fils à Bordeaux.
NICOLAS TUCAT / AFP Cette américaine a eu un choc culturel quand elle a découvert la cantine de son fils à Bordeaux.

VOYAGE - Le remboursement des soins de santé ? La vie sociale ? Les courses au supermarché ? Si pour Erica Jackson Curran, une Américaine expatriée à Bordeaux, la découverte de ces éléments a été un choc culturel à son arrivée à la fin de l’année 2023, le menu et le fonctionnement de la cantine de son fils de 7 ans ont été sa plus grosse surprise.

En Angleterre, une école obligée de rembourser son «affreux» repas de Noël

« Le repas d’Oliver à l’école semble être l’une des différences les plus significatives entre notre ancienne et notre nouvelle vie », confie au HuffPost US celle qui est originaire de Richmond, en Virginie. Scolarisé dans une école primaire privée, le petit Oliver a donc droit à un menu qui change chaque jour, composés d’une entrée, d’un plat principal, d’un produit laitier et d’un dessert. Et il n’en fallait pas plus pour provoquer à sa mère un sacré choc culturel.

Des produits frais et de saisons

Force est de reconnaître que cette cantine donne envie : son menu est affiché sur le mur du bâtiment devant lequel les passants s’arrêtent, croyant à un restaurant. Les repas sont préparés par une société extérieure, avec des produits frais et de saisons. Cette Américaine est également étonnée par le fait que le repas dure une quarantaine de minutes, et qu’il soit servi sur des tables de huit places, dans de vraies assiettes, avec des vrais couverts.

« Un récent déjeuner du vendredi était composé d’une salade de lentilles, d’aiguillettes de saumon meunière avec ratatouille, d’emmental et d’une salade de fruits biologiques pour le dessert. Les autres jours, il y avait un tajine aux olives, du riz cantonais végétarien et un gâteau au lait de pêche fait maison », donne-t-elle à titre d’exemple.

Les enfants peuvent également goûter les plats en petite quantité, pour voir s’ils aiment, avant de se servir une assiette entière. Ce qui permet d’éviter le gâchis. Et ils sont encouragés à tester de nouvelles choses, constate Erica Jackson Curran.

Hamburgers, frites, pizzas…

Cette manière de déjeuner est à mille lieues de la culture américaine. Pour le lunch, dans l’ancienne école d’Oliver, ce dernier avait droit à un menu composé de hamburger, pizzas ou encore de frites, avec comme légumes des petites carottes. Les repas étaient servis sur des plateaux jetables avec des couverts en plastique. À Richmond, son fils « rentrait souvent à la maison affamée et frustré, se plaignant que le déjeuner était le moment de la journée scolaire qu’il préférait le moins », se rappelle Erica Jackson Curran.

En France, elle a réalisé que « le déjeuner n’est pas seulement une pause obligatoire pendant laquelle les élèves sont gavés de nourriture beige avant d’être envoyés à leur prochain cours ». Il « fait partie intégrante de l’éducation des élèves, qui apprennent à se nourrir correctement, à manger de façon équilibrée et à essayer de nouvelles choses ».

Erica Jackson Curran compte bien ramener avec elle aux États-Unis certaines habitudes françaises concernant le déjeuner. « Il [son fils] n’aura peut-être pas de pause déjeuner d’une heure et demie ni de repas à quatre plats à l’école, mais nous pourrons ralentir et savourer nos repas ensemble. (...) Et il se peut que je glisse un peu de fromage puant dans sa boîte à lunch, en souvenir du bon vieux temps », admet-elle.

À voir également sur Le HuffPost :

Venise lance le billet d’un jour, un dispositif unique au monde pour lutter contre le surtourisme

Vous rêviez d’embarquer vers une destination inconnue ? Cette compagnie aérienne l’a fait