Amélie Oudéa-Castéra soutenue par une cinquantaine de dirigeants du monde sportif

La ministre de l’Éducation et des Sports est en pleine tourmente depuis sa nomination lors du récent remaniement.

Amélie Oudéa-Castéra, ici quittant l’Hôtel Matignon, à Paris, le 18 janvier 2024.
JULIEN DE ROSA / AFP Amélie Oudéa-Castéra, ici quittant l’Hôtel Matignon, à Paris, le 18 janvier 2024.

SPORT - Une cinquantaine de dirigeants du monde sportif volent au secours d’Amélie Oudéa-Castéra. Ceux-ci ont apporté ce samedi 27 janvier leur soutien à la ministre, sous le feu des critiques depuis sa nomination comme ministre de l’Éducation nationale, en appelant la communauté éducative à « prendre le temps de (la) découvrir ».

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Dans une lettre ouverte publiée sur le site Latribune.fr, 50 dirigeants, dont 20 présidents de Fédérations écrivent dans le but d’« exprimer (leur) respect et (leur) reconnaissance envers une ministre qui a su (...) être à la hauteur de sa fonction, avec écoute, exigence et leadership ».

Parmi eux, les présidents des Fédérations françaises de handball Philippe Bana, de tennis Gilles Moretton, de basket Jean-Pierre Siutat, de rugby Florian Grill ou encore le manager de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport Claude Onesta.

Nommée le 11 janvier à la tête d’un super-ministère regroupant l’Éducation nationale, la Jeunesse, les Sports et les JO, Amélie Oudéa-Castéra est depuis sous le feu des critiques, notamment en raison de la scolarisation de ses enfants dans l’école privée parisienne Stanislas et de ses déclarations sur l’école publique Littré et ses « paquets d’heures pas sérieusement remplacées ».

Des signataires « heureux » de sa nomination

Selon la lettre publiée ce samedi, les dirigeants signataires ont « été heureux » de sa nomination « pour l’avenir de l’école, pour vous membre de cette communauté éducative si précieuse pour l’avenir de nos enfants » et enfin car « tout commence à l’école, aussi, voire surtout, la pratique d’une activité physique et sportive ».

Le texte rappelle également que son arrivée à la tête du ministère des Sports et des Jeux avait été accueillie en mai 2022 avec exigence : « Nos attentes étaient élevées afin d’avoir la capacité de relever les enjeux qui se présentaient à nous et d’engager les réformes nécessaires », écrivent ces dirigeants.

« Nous avons appris à travailler avec celle qui s’est révélée être une ministre efficace et une femme politique engagée, qui sait faire preuve d’empathie mais également de clairvoyance, plaçant toujours l’intérêt général au cœur de ses décisions », poursuivent-ils.

« Nous vous conseillons de prendre le temps de la découvrir, car elle se révélera comme elle l’a été avec nous, toujours pleine d’attention et de respect, afin d’engager les réformes nécessaires », est-il enfin indiqué.

Côté sportif, Amélie Oudéa-Castéra a également été visée en début de semaine par un rapport parlementaire sur les fédérations sportives qui a pointé son salaire « anormal » quand elle dirigeait la Fédération française de tennis. Un document qu’elle a qualifié de « militant » et dont les travaux ont été « instrumentalisés à des fins politiques », a fait savoir son entourage.

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