Amélie Oudéa-Castéra présente ses « excuses » aux enseignants de l’ancienne école de son fils

Amélie Oudéa-Castéra est empêtrée dans une polémique depuis ses premières heures en tant que ministre de l'Éducation.  - Credit:BENOIT TESSIER / X07241 / REUTERS
Amélie Oudéa-Castéra est empêtrée dans une polémique depuis ses premières heures en tant que ministre de l'Éducation. - Credit:BENOIT TESSIER / X07241 / REUTERS

Si elle pensait avoir mis un terme à la polémique en demandant que soit refermé « le chapitre des attaques personnelles », la nouvelle ministre de l'Éducation était loin du compte. Le soufflé n'est toujours pas retombé pour Amélie Oudéa-Castéra.

La ministre a présenté, ce mardi, des « excuses » aux enseignants de l'école publique parisienne Littré (Paris 6e), d'où elle avait retiré son fils aîné pour le mettre dans le privé, relaie Le Figaro. Accueillie à sa sortie de l'établissement par un concert de huées, de sifflets et de casseroles, elle a souligné qu'elle « devait » ces « excuses » pour avoir « blessé » les enseignants et qu'elle « regrettai[t] de les avoir cités nommément » en public, vendredi 12 janvier.

Copieusement huée par des syndicalistes et parents d’élèves, la ministre de l’Education Amélie Oudea-Castera @AOC1978, empêtrée dans une polémique sur la scolarisation de ses enfants et un soupçon de mensonge, entre dans l’école Littré sans un mot.

(Plan séquence @TF1Info) pic.twitter.com/iMtWRbCbUb

— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) January 16, 2024

« J'ai à cœur qu'ils puissent être un peu épargnés de tout ça et retravailler dans la sérénité », a-t-elle ajouté. Assurant avoir eu « une conversation utile et constructive » avec les professeurs de l'établissement, la ministre a également assuré vouloir « continuer le dialogue social » avec les syndicats. Une « grève unitaire » des professeurs est prévue le 1er février pour réclamer notamment [...] Lire la suite