Alsace : un homme lié à l’extrême droite arrêté avec quatre bombes à l’uranium
Le 26 août dernier, la police de Colmar a arrêté un homme de 26 ans en possession de quatre bombes artisanales à l’uranium. Âgé de 26 ans et inconnu des services de renseignement, il possédait aussi plusieurs artefacts nazis.
Alors que le procès des attentats du 13 novembre vient de s’ouvrir, Le Canard Enchaîné a révélé que la France a peut-être échappé à un attentat à la bombe. Le 26 août dernier, la police de Colmar (Haut-Rhin), a en effet arrêté un homme de 26 ans qui s’était vanté d’avoir confectionné des engins explosifs auprès de ses camarades du centre de formation professionnelle pour adultes.
Prenant évidemment l’affaire très au sérieux, les fonctionnaires de police foncent au pavillon des parents du jeune homme. Sur place, ils trouvent un atelier où se trouvent bien quatre engins explosifs artisanaux, dont trois de prêts à l’emploi. Mais les choses ne s’arrêtent pas là puisque les démineurs découvrent aussi d’importantes traces de radioactivité. Ce sont donc les pompiers spécialisés dans le traitement des risques nucléaires qui prennent le relai et isolent du minerais d’uranium et de l’uranium en poudre.
De l’uranium acheté en ligne
Immédiatement arrêté, l’homme de 26 ans explique aux policiers qu’il a acheté ce matériau servant à la fabrication des bombes nucléaires sur eBay, le célèbre site de vente en ligne. D’après la vidéo qui a alerté le personnel du centre de formation professionnelle pour adultes, il comptait s’en servir à l’encontre de bâtiments publics.
Les policiers ont continué leurs investigations dans le studio que louait le jeune artificier à proximité du domicile de ses parents. Il y ont notamment trouvé des écussons nazis et une tenue complète du Ku Klux Klan sur un mannequin. Les fonctionnaires ont également appris que l’homme était suivi en médecine psychiatrique. Il a été placé en examen pour fabrication d’engins explosifs.
Un premier cas de bombe sale aboutie
Le plus inquiétant dans cette histoire tient surtout au fait que cet apprenti terroriste n’était absolument pas connu des services de renseignement et de police. Toujours d’après Le Canard Enchaîné, les forces de l’ordre auraient gardé l’affaire secrète pour ne pas créer la panique. Ce serait d’ailleurs la première fois en France qu’ils font face à un cas de bombes dites sales aussi abouties. Un spécialiste a toutefois confirmé à nos confrères que l’impact sanitaire des radiations auraient été faibles mais que l’impact médiatique aurait pu être énorme.
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