Alpes-de-Haute-Provence: près de 750 policiers et gendarmes mobilisés pour le passage de la flamme

Cela fait plus de six mois que la sécurisation des JO 2024, cet évènement au rayonnement mondial, est étudiée dans les Alpes-de-Haute-Provence.

"Les premières reconnaissances ont eu lieu à l’octobre 2023 avec la coordination nationale pour la sécurité des Jeux (CNSJ). Depuis, il y a eu un certain nombre de comités de pilotages, de réunions et de visites sur sites sous l’égide conjointe de la CNSJ et de la préfecture en association le département et les mairies concernées", retrace Michel Mallea, le commissaire divisionnaire de Digne-les-Bains et patron des policiers de Manosque et Digne.

Et pour assurer la sécurité le 11 mai prochain lors du passage de la flamme olympique, les autorités ont décidé de déployer près de 750 policiers et gendarmes dans le département.

"L'objectif principal est évidemment que tout se passe bien en préservant à tout prix un esprit festif et populaire. Il ne s'agit pas de 'bunkeriser' l'itinéraire de la flamme. Le public doit pouvoir profiter pleinement de ce moment unique dans de bonnes conditions de sécurité et ne pas repartir frustré. C'est cet équilibre qui est à trouver", image Michel Mallea.

Les axes routiers impactés

Son homologue chez les gendarmes est sur la même longue d’ondes. "La sécurité rapprochée de la flamme et des porteurs est assurée par un dispositif spécifique, notamment avec des gendarmes du GIGN et de la garde républicaine. En ma qualité de commandant de la gendarmerie des AHP, ma mission consiste à assurer la sécurité des spectateurs et des participants au relais de la flamme, tout en permettant à tous de profiter au mieux du spectacle", précise le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

"En raison du contexte Vigipirate, les mesures de protection sont élevées mais les mairies ont su préserver des lieux d'accueil du public qui permettent d'avoir des vues optimales sur le passage de la flamme. Néanmoins, parce que les axes au sein des communes qui accueillent la flamme seront interdits longtemps avant le passage de la flamme, nous invitons les usagers de la route à réduire leurs déplacements durant cette journée et aux spectateurs à bien anticiper leur venue sur les sites", poursuit le militaire.

Les axes routiers, notamment à Digne-les-Bains et Manosque, seront forcément impactées par les festivités.

Deux hélicoptères, 430 gendarmes

Et pour que tout se passe au mieux, le dispositif de sécurité est important. Dans le détaille, côté gendarmerie, 240 gendarmes militaires du département seront engagés durant la journée spécifiquement sur cette mission, en plus des missions permanentes de sécurité publique. Ils seront renforcés par 190 gendarmes mobiles, soit au total 430 militaires de la gendarmerie.

Concernant les moyens matériels, deux hélicoptères avec des capacités d'observation et de projection d'urgence seront mobilisés, des motards, des chiens, des unités d'intervention, des spécialistes en franchissement opérationnel du PGHM et encore d'autres technicités.

Pour la police, un peu plus de 300 fonctionnaires nationaux et départementaux seront déployés sur chaque commune de Digne-les-Bains et Manosque. Une grosse partie est composé d'unités de forces mobiles (CRS et Escadrons de gendarmerie nationale) venant en renfort de la direction départementale de la Police Nationale (240 environ). À cela s'ajoute la sécurité propre du convoi qui est dissociée du dispositif local.

Article original publié sur RMC Sport