Allier : une fillette de 7 ans tuée à l’arme blanche, probablement par sa mère

Ce mercredi 1er février 2023, une petite fille âgée de 7 ans a été retrouvée morte dans une maison de Saint-Loup, dans le département de l’Allier. Sa mère lui aurait porté un coup mortel avec une arme blanche.

Le village de Saint-Loup, dans l’Allier, est complètement sous le choc. Le corps d’une petite fille a en effet été retrouvé dans une des maisons de la rue principale de cette commune de six cents habitants, rapportent le site de France 3 Régions et le journal La Montagne. Âgé de 7 ans, l’enfant aurait reçu au moins un coup mortel porté par avec une arme blanche.

C’est une personne non identifiée, probablement un voisin ou un habitant du village, qui a trouvé le cadavre. Toutefois, la petite fille assassinée n’était pas seule dans la maison. Sa mère, âgée de 38 ans, gisait elle aussi dans le logement. Contrairement à sa fille, celle-ci n’était pas morte mais blessée, elle a donc été prise en charge par les secours et transportée à l’hôpital de Moulins. “Elle n’a pas encore été auditionnée”, a précisé le procureur de la République de Cusset, Eric Neveu.

La piste de l’infanticide

D’après les premières conclusions de l’enquête, qui a été confiée à la brigade de recherches de Vichy, ce serait la mère de l’enfant qui serait responsable de ce crime. Elle aurait porté le coup mortel à sa fille avant de tenter de se suicider. “La mère est actuellement en soins à l’hôpital de Moulins. Une fois que les soins auront été finis de lui être prodigués, elle sera placée en garde à vue. Son pronostic vital n’était pas engagé. Elle avait quelques brûlures”, a encore détaillé Eric Neveu auprès de nos confrères.

Le drame aurait eu lieu dans un contexte de séparation difficile entre les deux parents de la petite victime. “Dans la commune personne ne comprend. Ici c’est la consternation, il n’y a pas de mots. Tout le monde est désolé. Je savais que le couple vivait une séparation, depuis 3 mois environ. J’avais des contacts avec elle, et peu avec le papa. C’est une séparation qui ne se passait pas bien mais rien ne laissait présager un tel drame”, se souvient Gérard Longeot, le maire du village. Et d’ajouter : “Elle adorait sa fille par-dessus tout”.

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