Une « Alliance des ports » européens pour lutter contre le trafic de drogue

La Commission européenne, en coopération avec la présidence belge, a lancé en présence des différents ministres de l'Intérieur des 27 une alliance portuaire européenne pour renforcer la résilience des plates-formes logistiques face aux menaces posées par les narcotrafiquants.

Objectifs : mobiliser les douanes pour améliorer l'évaluation des risques et les contrôles ciblés, mieux coordonner les enquêtes de police contre les narcotrafiquants, et établir un partenariat entre les polices et les acteurs portuaires.

Ce partenariat réunira les États membres, les autorités locales, les services de police, y compris les douanes, les agences de l'UE, les autorités portuaires et les entreprises privées, comme les compagnies maritimes, pour s'attaquer aux faiblesses concrètes de la sécurité des ports. Le principal objectif consiste à fluidifier les échanges d'informations entre ces différents acteurs.

Une coopération renforcée entre les autorités publiques et les entreprises privées au niveau régional et local est déjà en place dans certains ports, comme Rotterdam, Anvers ou encore Hambourg. Mais les narcotrafiquants se tournent de plus en plus vers les plateformes logistiques d'ampleur plus réduite, afin de contourner la pression policière. Des ports comme Helsingborg en Suède, Bruges en Belgique ou encore Le Havre en France en sont par exemple les cibles.