Allergies aux pollens de graminées, la Pentecôte s’annonce compliquée

La concentration dans l’air des pollens de graminées sera très élevée pour le week-end de la Pentecôte.
La concentration dans l’air des pollens de graminées sera très élevée pour le week-end de la Pentecôte.

SANTÉ - Atchoum. Pour les allergiques aux pollens, le week-end de la Pentecôte s’annonce compliqué. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) alerte sur une forte concentration des pollens de graminées dans l’air dans la majorité des départements français pour les 26, 27 et 28 mai 2023, notamment ceux situés sur la côte Atlantique. « Quasiment tous les départements vont passer en alerte rouge », prévient Samuel Monnier, le responsable communication du RNSA.

La période de floraison des graminées, ces herbacés que l’on retrouve le long des routes, dans les champs, sur certains ronds-points et dans les parcs, s’étend de début mai à fin juillet. « Les pollens de graminées sont très allergisants. Il suffit de quelques grains pour que les symptômes apparaissent. »

Selon Samuel Monnier, cette situation à cette période de l’année est normale, d’autant plus que « les conditions météo sont favorables à l’émission et la dispersion des pollens. Il y a du soleil, des températures plus élevées qu’au début du mois et du vent. » On estime qu’à peu près 30 % que la population française est allergique à au moins un type de pollens.

Limiter les expositions

Les symptômes sont connus : toux, nez qui coule, yeux rouges et larmoyants… voire difficultés à respirer et crises d’asthme dans les cas les plus graves. Pour s’en prémunir, Samuel Monnier recommande les traitements à base d’antihistaminiques. Mais aussi de limiter les expositions aux pollens en adoptant plusieurs gestes.

Il préconise de « laver ses habits, rincer ses cheveux, aérer son logement tôt le matin et tard le soir, quand il y a moins de pollen dans l’air, faire sécher son linge à l’intérieur, éviter les activités comme le sport en plein air, fermer les fenêtres en voiture et consulter l’évolution des risques ».

Samuel Monnier conseille également de surveiller les pics de pollution en ville. Ce sont des facteurs aggravants des symptômes des allergies : « La pollution fragilise les voies respiratoires et permet aux pollens de rentrer plus profondément dans ces voies. Les polluants fragilisent aussi la paroi du grain de pollen. Elle se rompt plus facilement, libérant ainsi plus de protéines allergisantes. »

À voir également sur Le HuffPost :

Les puffs interdits d’ici à la fin de l’année, espère la députée écologiste Francesca Pasquini

La mort subite du nourrisson pourrait être due à une anomalie du cerveau