Aller sur Pluton en 4 semaines plutôt qu’en 10 ans : les perspectives de l’antimatière comme moteur

L'antimatière n'est pas seulement réservé à la science-fiction ! Elle existe bel et bien et Elon Musk a d'ailleurs qualifié la puissance de l'antimatière de "billet pour les voyages interstellaires". Des physiciens comme Ryan Weed étudient, de leur côté, les moyens de l'exploiter.

La composition de l'antimatière est presque identiques à la matière ordinaire, mais la charge électrique des particules qui la composent est opposée. Lorsque l'antimatière entre en contact avec la matière ordinaire, les deux s'annihilent et peuvent alors produire d'énormes quantités d'énergie. L'avantage de toute cette énergie est qu'elle peut être utilisée pour accélérer ou décélérer des engins spatiaux à des vitesses vertigineuses. Les scientifiques estiment qu'un vaisseau spatial alimenté par de l'antimatière pourrait atteindre Pluton en 3,5 semaines, un record alors que la sonde New Horizons de la NASA a mis 9,5 ans pour y parvenir !

Selon Ryan Weed, cofondateur et PDG de Positron Dynamics, une entreprise qui travaille à la mise au point d'un système de propulsion à antimatière, le concept impliquerait des positrons, la version antimatière d'un électron. Les positrons "sont plusieurs milliers de fois plus légers que les antiprotons et n'ont pas la même force de frappe lorsqu'ils s'annihilent", explique Ryan Weed. L'avantage, cependant, est qu'ils se produisent naturellement et qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un accélérateur géant et de dépenser des milliards de dollars pour les fabriquer. (...)

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