En Allemagne, des salariés plutôt satisfaits de leur vie au travail

Il s’agit, selon ses auteurs, de l’unique sondage disponible en Allemagne sur le “bonheur au travail”. L’édition 2023 du “Work Happiness Report”, une enquête conduite par Awork et Appinio, deux sociétés basées à Hambourg, enregistre une légère amélioration du taux de satisfaction au travail des salariés allemands. “Le niveau moyen de bonheur au travail en Allemagne serait de 6,9 ​​points sur 10, soit une augmentation de 0,2 point par rapport à 2022”, résume Der Spiegel.

Le magazine pointe tout de même certains résultats “surprenants” de cette enquête menée entre le 13 et le 23 février dernier auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 cadres et employés.

Ainsi, huit personnes interrogées sur dix seraient “globalement satisfaites” de leur vie au travail, mais 9 % seulement se déclarent “entièrement satisfaites”. Et de plus en plus de travailleurs seraient prêts à échanger une partie de leur salaire contre un peu plus de “bonheur au travail” – une notion qui ne se limite pas “à la simple satisfaction résultant d’un salaire adéquat et de conditions de travail agréables, mais qui fait référence à un sentiment plus profond d’épanouissement personnel lié au sens du travail”.

Une proportion particulièrement forte chez les 35-44 ans. En 2022, 63 % des salariés de cette classe d’âge n’imaginaient pas renoncer à une partie de leur salaire pour davantage de bonheur. “Deux ans plus tard, ce chiffre n’est plus que de 23 % et près de trois personnes interrogées sur dix seraient même prêtes à renoncer à plus d’un quart de leur salaire.”

Un mauvais leadership apparaît comme le facteur le plus important parmi ceux qui sont susceptibles d’affecter le bonheur au travail. “Pour 56 % des personnes interrogées, il est clair que les mauvais patrons réduisent le bonheur au travail. Mais une mauvaise ambiance (48 %) et un manque de communication (41 %) ont également un impact.”

Il apparaît que le taux de satisfaction dépend à la fois du secteur d’activité et du degré de flexibilité introduit dans les modalités de travail. L’industrie technologique a la vedette “grâce à de nouvelles approches du travail”. Certains domaines plus traditionnels, tels que la santé et le secteur financier, enregistrent en revanche des “niveaux de bonheur” inférieurs. “Selon l’étude, des structures rigides ou un manque de flexibilité seraient en cause.”

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