Allemagne : mauvaise passe pour les Verts

En Allemagne, les Verts traversent une période difficile : les crises s'accumulent pour le parti écologiste.

Le ministre l'Économie et du climat Robert Habeck, est éclaboussé dans une affaire de possible conflit d'intérêt.

Le secrétaire d'Etat du ministre, Patrick Graichen, a participé au recrutement de son témoin de mariage à la tête d'une entreprise publique.

Le ministre et son secrétaire d'Etat reconnaissent une faute de procédure mais pas de fond.

De son côté, le président de CDU Friedrich Merz dénonce du "clientélisme et du népotisme" et évoque des dommages pour le pays qui ne pourront pas être réparés rapidement.

L'opposition critique aussi vertement l'adoption par le gouvernement d'une loi interdisant le chauffage individuel au gaz et au fioul dans les nouvelles constructions.

Le ministre de l'Économie a semblé admettre un excès et indiqué que la nouvelle loi entrerait en vigueur finalement lus tard que prévu.

Sur un troisième front, une partie des Allemands regrette la fermeture des centrales nucléaires au moment où la guerre en Ukraine entraîne une pénurie énergétique.

Enfin, la décision il y a quelques mois d'autoriser la mine de charbon de Lützerath n'a pas plu aux électeurs du parti écologiste allemand.

Selon les derniers sondages, si des élections se tenaient aujourd'hui, les Verts rassembleraient 16 % des voix et pourraient être dépassés par l'extrême droite, l'Afd qui deviendrait le troisième parti du pays.