Allemagne, Italie, Pologne… : les enseignements des européennes

Le scrutin a été un vote sanction pour la coalition du chancelier allemand Olaf Scholz.  - Credit:Michael Probst/AP/SIPA
Le scrutin a été un vote sanction pour la coalition du chancelier allemand Olaf Scholz. - Credit:Michael Probst/AP/SIPA

Un séisme politique en France, une poussée de l'extrême droite dans plusieurs pays de l'Union européenne, mais des équilibres politiques qui ne sont pas bouleversés à Bruxelles.

Les premières estimations ont confirmé une nette progression des droites nationalistes et radicales, et un revers cuisant pour le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, qui a annoncé dans la foulée une dissolution de l'Assemblée nationale.

Dimanche, plus de 360 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour désigner 720 eurodéputés. En France, le Rassemblement national, mené par Jordan Bardella, a largement dominé le scrutin avec plus de 31,5 % des voix, loin devant Valérie Hayer (Renaissance, 14,6 %) et Raphaël Glucksmann (Place publique-PS, 13,8 %), selon les chiffres complets du ministère de l'Intérieur. Le RN engrangerait ainsi 30 des 81 eurodéputés français.

En Allemagne, l'extrême droite jubile, la coalition d'Olaf Scholz prend une claque

Le scrutin est un vote sanction pour la coalition d'Olaf Scholz. Malgré des scandales en série, les populistes d'extrême droite de l'AFD ont profité du climat anxiogène qui règne en ce moment en Allemagne. L'AfD (15,6 %) est la seconde force politique d'Allemagne, la première dans les Länder de l'Est. Ce parti eurosceptique qui rend Bruxelles responsable de tous les maux enregistre un gain de 50 % par rapport à 2019. Ni les sinistres projets d'expulsion à grande échelle des migrants qui avaient déclenché d [...] Lire la suite