Publicité

Alimentation, activité physique : des chercheurs identifient les pistes pour vivre plus longtemps

Roman Larin / EyeEm/Getty Images

De l’activité physique et des changements dans son alimentation permettraient de prolonger son espérance de vie, rapporte une étude.

Un rapport de l’Académie des sciences médicales et de la Royal Society a compilé des mesures contre le réchauffement climatique permettant ainsi d’améliorer la santé des gens et de sauver des vies. Ainsi, les experts recommandent de réduire la consommation de viande rouge et de manger davantage de fruits et de légumes. Deux habitudes qui pourraient augmenter l’espérance de vie moyenne de huit mois. Cela réduirait également les décès dus aux maladies cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux et au cancer.

VIDÉO - Dr Christian Recchia : "En choisissant des fruits rouges ou noirs, vous avez le summum de la protection et de l’antivieillissement"

Réduire les émissions de gaz à effet de serre

Concernant l’activité physique, les chercheurs conseillent la pratique du vélo et de la marche à pied à la place de la conduite. Sir Andy Haines, coprésident du rapport et professeur de changement environnemental et de santé publique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine souligne également qu’un meilleur accès aux espaces verts peut améliorer la santé physique et mentale. De plus, une alimentation saine contenant moins de viandes rouges et transformées ainsi qu'une augmentation des fruits et légumes réduirait les émissions de gaz à effet de serre liées à l'alimentation d'environ 17%.

"Ce rapport nous apporte de très bonnes nouvelles : les choix que nous faisons individuellement et en tant que société pour prévenir le changement climatique améliorera également notre santé, avec le potentiel de réduire la pression sur nos services de santé surchargés, à la fois maintenant et pour les générations futures", se félicite Sir Andy Haines. Selon ce rapport, l'élimination progressive des combustibles fossiles pourrait réduire les 36 000 décès prématurés par an dus à la pollution de l'air tandis qu'une meilleure isolation des maisons empêcherait les décès liés aux basses températures, qui représentent jusqu'à 50 000 décès par an.

VIDÉO - Dr Christian Recchia : "Faire du sport est absolument génial. Mais sans une alimentation adaptée, ça peut être pire que tout"