Alimentation : ces amendes colossales qui pendent au nez de certaines marques et magasins

Stop aux abus ! Le gouvernement tape une nouvelle fois du poing sur la table. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé, lundi 5 février, vouloir sévir à l’encontre des marques et des magasins d’agroalimentaire qui ne respectent pas la loi Egalim et la juste rémunération des producteurs, une des raisons de la colère des agriculteurs.

Normalement, les industriels et les magasins ne doivent pas négocier le coût des matières premières agricoles, c’est le principe de la loi Egalim, qui date de 2018. Mais dans les faits, les choses se passent autrement. Dans le cadre des négociations commerciales, qui se sont terminées exceptionnellement cette année entre le 15 et le 31 janvier 2024, le ministre a mis en place des contrôles pour vérifier l’application de cette fameuse loi. Et visiblement, tout le monde n’est pas dans les clous !

Invité sur le plateau de l'émission C à Vous sur France 5, lundi 5 février, Bruno Le Maire a indiqué que «124 contrats (sur les 1 000 signés, ndlr), ne respectent pas les règles, soit du fait des industriels, soit du fait des distributeurs». Les entreprises et les distributeurs concernés, qui vont recevoir des injonctions du gouvernement, ont deux semaines pour rectifier le tir et se conformer à la règle. Sinon, ils risquent une double peine : une sanction pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros et la révélation auprès du grand public du nom des entreprises concernées, le fameux «name & shame».

Les patrons des enseignes E.Leclerc et Système U, qui (...)

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