En Algérie, des funérailles dignes d’un chef d’Etat pour l’opposant Hocine Aït-Ahmed

L’opposant algérien Hocine Aït-Ahmed, l’un des pères de l’indépendance, a été enterré vendredi dans son village natal de Kabylie lors de funérailles dignes d’un chef d’Etat et suivies par des dizaines de milliers de personnes. Une foule compacte a accueilli le corps de cette grande figure, exilée pendant près d’un demi-siècle, à son arrivée dans le village qui porte son nom, au milieu des collines à 160 km au sud-est d’Alger. «Assa azeka, Dda Hocine yella yella» («Aujourd’hui et demain, Hocine restera vivant») et «Djazaïr horra, dimoqratiya» («Algérie, libre et démocratique»), a-t-elle scandé en kabyle et en arabe au passage de la dépouille. Des milliers de personnes se sont rendues dans le village depuis l’annonce du décès, le 23 décembre, à 89 ans, de Hocine Aït-Ahmed à Lausanne (Suisse). Photo Ramzi Boudina. Reuters

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Riyad sort le sabre pour mater les chiites et défier l’EI
Si vous avez raté l'actualité de ces quinze derniers jours
A un cheveu de la guerre nucléaire
Tunisie : la révolution trahie
Le très lent dépouillement des élections centrafricaines