Alessandra Sublet démarre sa nouvelle vie

A la veille d’une rentrée chargée sur TF1, l’animatrice s’est confiée avec l’incroyable franchise qui fait sa popularité

Paris Match. Comment expliquez-vous votre incroyable popularité ?
Alessandra Sublet. Je suis qui je suis et je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre. Je suis sans filtre. Quand je ne connais pas quelque chose, je le dis. J’ai reçu Jean d’Ormesson à trois reprises. La première fois, je lui ai avoué que je n’avais pas réussi à terminer son livre et que je n’avais pas tout compris aux cent premières pages. Il a adoré ! Etre célèbre pour faire des selfies ou signer des autographes, je ne vois pas trop à quoi ça sert. La notoriété n’a de sens que si on l’utilise à bon escient. Je viens d’un milieu populaire, mon grand-père était paysan et, chez nous, l’argent ne coulait pas à flots, il m’en restera toujours quelque chose. Quand je vais dans un bel hôtel, j’ai encore peur de me faire refouler.

Il ne vous est jamais arrivé de douter de votre légitimité ?
Je n’ai pas à me justifier. Il y a beaucoup de misogynie et de jalousie dans ce milieu et j’en ai fait les frais. Etre animatrice n’est pas très bien considéré comme métier, mais moi j’adore !

Virginie Efira, qui était aussi présentatrice, fait du cinéma. Ça ne vous a jamais tentée ?
Non, pourtant j’ai eu de belles propositions. C’est compliqué de dépendre du désir de l’autre. Je n’ai pas, contrairement à elle, cette vocation. Peut-être un jour…

Vous avez déclaré par le passé que vous n’étiez pas féministe. Dans notre monde post #MeToo, c’est un truc à se prendre des coups !
Je serais très malheureuse d’être une amazone dans un univers peuplé de femmes. Je ne martèle pas tous les jours à ma fille que nous sommes plus formidables que les hommes. Pour moi, être féministe aujourd’hui, c’est vivre dans un monde où la femme est l’égale de l’homme, d’abord sur le plan salarial. On(...)


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