Alcaraz-Djokovic : la passation de pouvoir n’a pas eu lieu

La victoire appartient au plus opiniâtre. La formule est inscrite sur le fronton du court central Philippe-Chatrier de Roland-Garros. Sous un soleil de plomb et devant une foule acquise à sa cause, le jeune Espagnol Carlos Alcaraz, déjà numéro 1 mondial depuis sa victoire à l’US Open l’été dernier, était le grand favori de la première demi-finale. Le nouveau matador du tennis espagnol avait toréé à la perfection Stéfanos Tsitsipás en quart de finale et on annonçait un Novak Djokovic moins impérial que les années précédentes, contraint de céder un set le tour précédent face à Kharen Khachanov.

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Mais c’est mal connaître le Serbe, déjà vainqueur à deux reprises du tournoi (2016 et 2021) et bien déterminé à mater la jeune garde. Pendant deux sets, le combat a été fabuleux. À la fougue de Carlos Alcaraz répondait la science tactique de Novak Djokovic. À la précision de Novak Djokovic répondait le punch de Carlos Alcaraz. Trois heures de jeu, un set partout : le premier pour le Serbe 6-3, le second pour l’Espagnol 7-5.

Des crampes fatales

Et puis, le physique a lâché le plus jeune des deux. Pourtant solide et bondissant, suant à peine malgré les longs échanges, Carlos Alcaraz était comme pris de crampes. Le stress ? La chaleur ? Le vertige de devenir le nouveau roi de Roland ? Ne comptez pas sur Novak Djokovic pour trembler face à une victoire offerte sur un plateau. Le Serbe appuyait ses frappes,...


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