Alberto, le petit virtuose du piano qui met l’Italie au diapason

À tout juste 5 ans, Alberto Cartuccia Cingolani a déjà raflé les vingt-deux concours (italiens comme internationaux) auxquels il a participé.
À tout juste 5 ans, Alberto Cartuccia Cingolani a déjà raflé les vingt-deux concours (italiens comme internationaux) auxquels il a participé.

De Tolentino, bourgade paisible de la région des Marches, les férus d'histoire napoléonienne ne manqueront pas de rappeler le célèbre traité signé ici en 1797 par le jeune général de la Campagne d'Italie. Un document qui avait acté alors la confiscation organisée des œuvres d'art des États pontificaux, expédiées ensuite en France pour aller garnir les salles du musée du Louvre naissant. Deux cents ans plus tard, c'est à un autre trésor de l'arte italiana, un petit virtuose du piano – ce qui n'aurait pas déplu à l'Empereur mélomane – de faire à nouveau parler de Tolentino.

Pour rencontrer « l'enfant prodige », encensé dans les colonnes du Corriere Adriatico, le journal local, il faut d'abord s'enfoncer dans les collines agricoles de la région. Là, devant le pas de la porte d'une maison coquette, du haut de son petit mètre, Alberto Cartuccia Cingolani vous attend tout sourire. À cinq ans à peine soufflés, le petit Marchigiano a déjà raflé les vingt-deux concours (italiens comme internationaux) auxquels il a participé. La place en viendrait presque à manquer sur le mur au-dessus de son piano pour afficher diplômes et prix.

Une affaire de famille quasi sacrée

Son fait d'armes musical le plus médiatique : une exécution parfaite, devant une foule scotchée, de la Sonate n° 16 en do majeur de Mozart à Penne, dans les Abruzzes, et dont la vidéo – vue des dizaines de milliers de fois – a fait le tour des réseaux sociaux et de la presse européenne jusqu'en Russie. De qu [...] Lire la suite